Texte par Fabrice Barbian
Parce que ça va mal et que ça fait mal.
Pour améliorer la qualité et l’efficience du système de santé, le gouvernement a annoncé la création d’un « Observatoire national de la santé ». « L’objectif général de l’Observatoire national de la santé est de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population et du système de santé. Le rôle de l’Observatoire est d’aider le gouvernement et les partenaires à définir les orientations et le contenu de politiques favorables à la santé de la population, compatibles avec la pérennité du système de santé et d’en faire le monitoring et l’évaluation », précise le ministère de la Santé, dans un communiqué.
La pandémie fait mal
En début de semaine dernière, le Grand-duché a dépassé la barre des 600 décès liés au Covid-19. Et le bilan s’est encore alourdi depuis. Aux décès s’ajoute un mal-être grandissant parmi la population, notamment chez les plus jeunes. C’est pourquoi, les écoles rouvriront le 22 février prochain a annoncé Claude Meisch, le ministre de l’Éducation nationale, le 12 février dernier. Une réouverture qui « s’accompagnera donc d’un renforcement général des mesures sanitaires » et d’une invitation à rester à l’écoute des enfants car « la pandémie ne laisse pas seulement des traces sur le plan scolaire, mais aussi sur le plan émotionnel et humain ».
Le harcèlement fait mal
Les trois anciens assistants de Monica Semedo qui ont déposé plainte contre elle pour harcèlement, connaissent ce mal-être. Dans une interview accordée à Paperjam, la députée confie des erreurs et s’excuse auprès des trois personnes concernées mettant ses critiques, ses messages et son exigence dépassant visiblement les bornes, sur le compte de son dynamisme et de son attachement à mener à bien ses missions. Trop enthousiaste en somme.
La violence fait mal
Alors une dernière information, histoire de boucler la boucle sanitaire et de tempérer les mauvaises pulsions de chacun. Le 8 février, Taina Bofferding, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a signé une convention avec Art Attitudes ASBL afin de soutenir un théâtre de prévention pour agir contre la violence domestique. « Un théâtre forum raconte une histoire qui nous amène à réfléchir et éveille le sens civique. La violence fait mal. Nous voulons donner des outils pour comprendre les facettes de la violence domestique et encourager toute personne à agir », a précisé Taina Bofferding.
OpenLux fait mal
Non. En tout cas, au Luxembourg, les révélations de 17 médias internationaux qui ont épluché des millions de documents sur les propriétaires de sociétés enregistrées au Luxembourg, ne bousculent pas la place financière comme cela pu être le cas avec LuxLeaks. Pourquoi ? Parce que « notre place financière s’est transformée. Elle est transparente, ouverte et attrayante », a notamment précisé Pierre Gramegna, le ministre des Finances à la Chambre des députés. Un peu d’amour et de contrôle, ça fait toute la différence…
