Sur invitation du président français Emmanuel Macron, la ministre de la Santé, Paulette Lenert a participé aux célébrations de la fête nationale, le 14 juillet à Paris aux côté de ses homologues allemand, suisse et autrichien.

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a souhaité témoigner au Luxembourg sa reconnaissance pour avoir accueilli des patients français dans ses hôpitaux à l’occasion de la pandémie du virus COVID-19. Pour rappel, onze patients de la région Grand Est avaient pu bénéficier d’un traitement médical adapté à leur état de santé critique. La cérémonie a ainsi rendu hommage aux personnels soignants et à l’ensemble des acteurs mobilisés dans la lutte contre le COVID-19.

2 000 militaires

Distanciation sanitaire oblige, le traditionnel défilé militaire a laissé place à un mini-défilé confiné place de la Concorde, rassemblant quelque 2 000 militaires sous un ciel nuageux, moitié moins que pour l’habituelle descente des Champs-Elysées.

Lors du tableau final, des soignants en blouse blanche ont rejoint les rangs des militaires sous les applaudissements nourris du président et de toute l’assistance, alors qu’était déployé sur la place de la Concorde un immense drapeau bleu-blanc-rouge, au son de la Marseillaise.

La cérémonie a également fait la part belle aux multiples unités militaires qui ont œuvré à lutter contre le coronavirus sous le parapluie de l’opération Résilience, lancée fin mars. Avec un hommage particulier au service de santé des armées, mobilisé tous azimuts au plus fort de la pandémie.

Les ministres de la Santé, luxembourgeois, allemand, autrichien et suisse conviés

Dans les gradins, 2.500 invités, dont 1.400 Français qui ont vécu l’épidémie en première ligne : soignants, famille de soignants morts du Covid-19, enseignants, caissiers, agents funéraires, policiers, gendarmes, pompiers, salariés d’usines de masques ou de tests.

À l’issue de la cérémonie officielle, Paulette Lenert déjeunera avec le ministre français des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, ainsi qu’avec ses homologues allemand, autrichien et suisse.

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