Plaisir des papilles, la bûche de Noël est désormais un délice pour les yeux, avec une multitude de créations sucrées attendues avec la même impatience qu’une semaine de la mode à Paris.
Parce que le téléphone portable est devenu un nouvel accessoire de table et parce que le chocolat est un marqueur symbolique des fêtes, voici les sept bûches qui auront autant la cote sur Instagram que devant vos convives qui ne devraient pas non plus être déçus par la dégustation…
Four Seasons George V
Du grand art ! Le chef pâtissier de l’hôtel cinq étoiles a réalisé une véritable sculpture en chocolat qui s’emboîte pour former une grande pomme de pin ultra-gourmande. Pas moins de 210 écailles d’or noir originaire de Madagascar structurent cette oeuvre d’art. Grâce à un jeu de superposition, la pomme de pin dévoile au milieu plusieurs parts de bûche aux saveurs réconfortantes : pignons de pin, caramel, bois fumé, glace infusée au bois fumé, croustillant au pignon de pin caramélisé. Des bonbons au chocolat et confit aux agrumes, avec des éclats de sablé chocolat fleur de sel viennent ajouter toujours plus de régression. Le dessert se dégustera à l’heure du tea time au Four Seasons George V à partir du 28 novembre durant de la période de l’Avent. Il sera aussi dégusté au restaurant “Le Cinq” lors du réveillon de Noël.
Prix : 95 euros
Frédéric Cassel
L’ancien président de l’association de la haute pâtisserie, Relais Desserts, associe deux thèmes phares de Noël : le blanc, de la neige, et le cube (le jouet). Le pâtissier de Fontainebleau construit sa bûche ludique rehaussée de la rose des vents avec les points cardinaux grâce à un biscuit sacher, un crémeux chocolat et framboise ainsi qu’une mousse au chocolat Illanka 63% Pérou. Le cube est posé sur les bois d’un cerf, représentant des animaux du grand froid auxquels le chef rend hommage avec ce dessert.
Prix : 72 euros pour 8 personnes
Shangri La
Noël ne serait pas Noël sans une hotte de jouets au pied du sapin et ses ballotins de chocolat. Le chef pâtissier du palace asiatique, Mickaël Bartocetti, est parvenu à associer ces deux thématiques fortes en imaginant un petit train, référence à un jouet en bois que son grand-père avait offert à son papa. Le bolide est conçu en mousse au chocolat infusée à la citronnelle, relevée par un confit de banane à la vanille et citron vert. Le petit train repose sur un croustillant à la cacahuète et fleur de sel ainsi qu’un biscuit chocolat sans farine. Dans la cheminée, on trouve du praliné cacahuète tandis que des truffes au chocolat et citron vert ont été chargées dans le chariot.
Prix : 128 euros pour 8 personnes (à emporter au restaurant la Bauhinia du 5 au 25 décembre à réserver 72 heures à l’avance)
Yann Menguy
Le pâtissier rock’n roll de Montmartre propose un jeu mystérieux pour les fêtes avec ce trompe-l’oeil en forme de boîte secrète, dont une clé d’or au centre incite à imaginer mille et une histoires. L’écrin est conçu en chocolat 42%, dont les notes de fruit de la passion se marient aux noisettes grillées et au chocolat au lait du dessert.
Prix : 75 euros pour 6/8 personnes (uniquement sur commande)
Jean-Paul Hévin
Le grand chocolatier, dont on connaît la passion pour l’évasion, rend hommage à ses voyages dans sa collection de fêtes cette année, dont les bûches sont toutes plus photogéniques les unes que les autres. C’est la bûche “Venezia”, clin d’oeil à la Sérénissime qui en jette autant visuellement qu’en bouche. Jean-Paul Hévin revisite à sa façon le tiramisu, avec une mousse, une dacquoise aux noisettes, un biscuit punch au café et une mousse au chocolat noir 74% de cacao grand cru de Colombie.
Prix : 43 euros pour 7 personnes
The Peninsula Paris
Voilà un dessert poétique signé Dominique Costa pour le Peninsula Paris. Dans un écrin en chocolat, la bûche aux lignes recourbées tel un drap qui envelopperait le gâteau suscitera l’intérêt des chocoholics en quête de revisite osée. La mousse au chocolat est fumée au bois de santal. Son caractère est contrebalancé par un coeur fondant de mandarine et fruit de la passion. La texture craquante vient d’un croustillant au sarrasin, lui-même surmonté d’une crème à la confiture de lait.
Prix : 98 euros (sur réservation 48h à l’avance du 17 au 31 décembre)
La Tour d’Argent
On a inévitablement la cote lorsque l’on dégaine de son écrin un dessert signé du Boulanger de la Tour, l’annexe sucrée de la Tour d’Argent à Paris. Son chef pâtissier Florian Oltra joue la carte de la sobriété avec une bûche baptisée “Ritournelle”, recouverte d’un glaçage au chocolat amandes et noisettes. Le dessert se compose d’un biscuit viennois moelleux au chocolat et praliné. La gourmandise est complétée par un praliné feuillantine et une chantilly au chocolat.
Prix : 38 euros pour 5/6 personnes / 7 euros en individuel