Si la croissance ambitieuse du groupe Come à la Maison, avec pas moins de 3 nouveaux établissements en centre-ville, ne semble pas vouloir s’arrêter, un de ses nouveaux établissements transalpins a clairement titillé nos papilles de manière remarquable… À quelques mètres de la place de Paris, Come Italia est une des nouvelles cantines à mettre illico sur sa carte de foodie !

Par Fabien Rodrigues

Il semblerait que ce n’est pas fini, loin de là ! En effet, après Piccolo Come et Dolce Come ouverts ces derniers mois en plein cœur piéton de la capitale, Séverin Laface s’attaque depuis fin octobre au quartier Gare avec son dernier bébé, Come Italia. L’établissement a été ouvert en lieu et place d’un des plus vieux restaurants transalpins de la Ville, fondé en 1962 et longtemps tenu par Léo Antognoli et Anna Trigatti…

On y retrouve à présent les codes esthétiques très « Méditerranée chic » de l’enseigne mère, avec des assises confortables, un joli bar, des lustres, des bouteilles de bon vin mais aussi quelques touches vintages sur les murs avec des assiettes assemblées en voute d’accueil plutôt réussie… On aurait pu s’attendre à un peu « trop », mais non, à part la lampe-autruche dont on se passerait volontiers, ça sent bon l’Italie comme on l’aime, avec une touche de branchouille qui va bien à l’endroit !

Côté assiette, de la gastronomie italienne authentique et « à la main » – surtout en matière de pâtes maison, véritable marotte du chef Michele Challier, membre de la fédération luxembourgeoise des chefs italiens, issu de la Grande École d’Hôtellerie du Piémont, et qui s’éclate visiblement dans son nouveau labo ! La preuve par l’exemple avec deux plats dégustés en bonne compagnie et qui ont fait mouche tous deux :

  • Les « Cappellacci farcis au radicchio rouge et parmesan, sauce aux gambas et tomates Datterino », d’une grande fraicheur, très digeste et équilibré avec juste ce qu’il faut de sauce, de produits et de consistance pour la raviole…
  • Les « Gnocchi de pomme de terre et potiron à la saucisse Luganica et burratina fraîche » à tomber, avec un petit bouillon coquin pour rendre le tout encore plus gourmand… Une tuerie !

Mais que l’on ne se trompe pas, le chef de fait pas que de la pasta, à l’instar de la très chouette déclinaison d’artichaut en antipasto, quelques classiques de la Botte comme la parmigiana ou le vitello tonato, mais aussi de vrais secundi piatti à base de dorade royale, sole meunière, souris d’agneau ou encore de ris de veau et de filet de bœuf à la piémontaise… Plutôt pour le soir ou pour un déjeuner d’affaires, quand on a le temps et le budget !

Car c’est probablement le seul point négatif – et c’en est un que l’on remarque dans plus en plus de nouveaux établissements : l’absence totale de formule lunch, même « business », qui fait monter l’addition assez rapidement à l’heure de midi. On sait, les temps sont durs, mais ça manque ! Ce qui n’enlève rien à la qualité de ce qui est servi, bien évidemment. Come Italia se rattrape avec un beau bar à cocktails, dont la carte a été concoctée par l’expert maison Andrea, un service bienveillant et une petite terrasse tranquille d’une vingtaine de couverts à l’arrière qui fera son petit effet dès les beaux jours 2024 arrivés… Sans oublier, comme partout dans le groupe, une belle carte des vins et des desserts (et du Franciacorta pour l’apéritif, ça fait toujours plaisir). En résumé : une bien belle reprise, ma foi !

@come.italia