Alors que l’on dénombre 4% d’accidents corporels de plus en un an, en 2019 au Grand-Duché, et que pas moins de 17 personnes ont déjà perdu la vie sur les routes luxembourgeoises, entre janvier et juillet 2020, la sécurité routière est plus que jamais un enjeu majeur, notamment lorsqu’il s’agît des enfants. Ainsi, dans cette optique, Volvo Cars réunissait le mois dernier différents experts, dont Malin Ekholm, Vice-présidente de Volvo Cars Safety Centre, à intervenir à l’occasion d’un Webinaire sur le sujet.

Une discussion interculturelle et intersectorielle, qui regroupait les studios Volvo de Stockholm, Milan, Varsovie, New-York et Tokyo. Les intervenants ont pu aborder les avantages des sièges auto installés dos à la route. Une pratique encore – trop- peu répandue au Luxembourg, par rapport à nos voisins européens ou la Scandinavie. Et de la même manière que la ceinture de sécurité semblait absurde lors de son lancement en 1959 par Volvo, le siège auto dos à la route a tendance à dérouter lui aussi.

Une position qui peut faire toute la différence

Pourtant, l’efficacité de ce dernier n’est plus à prouver, notamment pour réduire les blessures en cas d’accident grâce à la protection de la tête et du cou. En Suède, d’où il est originaire et où il n’existe finalement pas d’autres alternatives, seulement neuf enfants de moins de 18 ans sont décédés sur les routes du pays l’année dernière. Des chiffres bas, qui attestent de la nécessité de placer correctement l’enfant, dos à l’a route, pour des raisons d’anatomie, comme le rappelle Dr Lotta Jakobsson, spécialiste technique senior en prévention des blessures chez Volvo Cars : “Pour une meilleure protection, les enfants jusqu’à quatre ans doivent voyager face à l’arrière en voiture, simplement parce que leur cou est trop faible pour soutenir leur tête. C’est la meilleure façon de les protéger”.

Au point que cette position ferait toute la différence en cas d’accident : “Malheureusement, nous ne savons jamais à l’avance quand un accident va se produire. En cas de choc violent, le fait de faire face à l’arrière peut très bien faire la différence entre la vie ou la mort de votre enfant”, explique encore le Dr Jakobsson.

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