Samedi dernier, suite à la prolongation des mesures sanitaires, des professionnels du secteur de l’Horeca ont lancé une manifestation à Luxembourg. Une démarche qui n’a pas été établie avec l’Horesca.

L’annonce est tombée la semaine dernière : l’Horeca va devoir rester fermé au moins jusqu’au 21 février suite à la situation sanitaire qui reste toujours instable. Une nouvelle difficile à entendre pour le secteur qui a déjà beaucoup souffert de cette crise. C’est pourquoi une bonne centaine de professionnels ont décidé de manifester ce samedi 23 janvier. Cette manifestation pacifique est déjà la deuxième à être organisée au Luxembourg en 2021. 

Le cri de détresse

Un bon nombre d’associations de défense du secteur de l’Horeca et des indépendants ont vu le jour ces derniers mois. A travers leurs groupes Facebook, celles-ci partagent, entre autres, les actualités liées à la crise sanitaire. Plusieurs d’entres elles ont invité leurs membres à manifester pour défendre les indépendants et le secteur de l’Horeca.

Rescue Independants & Startup, qui comptabilise près de 8 000 membres,  Laissez-nous travailler, regroupant 3 000 membres ou encore Don’t forget us et Un pour tous, tous pour la protection des indépendants au Luxembourg font partie de ces nouvelles associations. Diverses discussions sur la crise, des partages d’articles de presse ou du gouvernement, des photos de la manifestation mais aussi des pétitions en faveur de l’Horeca tournent dans ces groupes. 

Du côté de l’Horesca

L’Horesca, interlocuteur officiel pour la défense des intérêts du secteur de l’Horeca au Luxembourg, fait aussi son possible pour aider le secteur. L’association n’ayant pas participé à la manifestation, comprend le désespoir des professionnels sans cautionner l’action pour autant. De son côté, l’Horesca poursuit les négociations avec le gouvernement. Il revendique une aide mensuelle pour les indépendants, la prise en charge des frais et le relèvement des différents plafonds d’aide actuels. L’Horesca mène aussi des actions avec son représentant européen, l’Hotrec, afin d’augmenter les plafonds de toutes les aides.

Texte par Marjorie Laforge

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