Longtemps considéré comme job de mâle entreprenant et entrepreneur, les femmes prouvent aujourd’hui qu’elles sont tout aussi disposées à assurer en tant que manager que n’importe quel homme, aussi testostéroné soit-il. Mais c’est quoi, être manager lorsqu’on est une femme?
Déjà, c’est du travail et cela demande des aptitudes particulières, peu importe le sexe. Cela demande un investissement total puisque gérer une équipe, que ce soit une équipe de direction ou une équipe projet, implique d’assumer une part de responsabilité énorme. Rappelons quelques points essentiels sur ce qu’on attend d’un bon manager :
Premier point, des plus importants: Savoir prendre des initiatives (et savoir les prendre vite). Si vous êtes du genre à vous défiler dès que la charge de travail devient trop lourde, alors vous ne supporterez pas même le temps d’une journée d’endosser le rôle de manager.
Second point, tout aussi important: Assumer ses responsabilités. On le répète, vous allez être le capitaine de tout un navire qui ne compte que sur vous pour ne pas couler. Si il arrivait qu’il y ait une défaillance à bord, il faudra savoir redresser la barre car c’est ce à quoi vous vous êtes engagé(e)!
Troisième point: La communication. Être manager signifie forcément travail de groupe, alors si vous ne communiquez pas avec votre équipage (décidément, on aime bien les comparaisons avec le milieu marin), votre bateau risque de chavirer.
Bon, tout ça d’accord, mais si ça paraît évident au premier abord, ça ne l’est pas toujours tant que ça, surtout lorsqu’on est une femme et qu’on tente de se frayer sa place dans le milieu. Car c’est bien connu, même si de plus en plus de dispositifs et de démarches (campagnes, etc) sont mis(es) en place pour abolir les inégalités homme/femme, il y a encore bien du chemin à parcourir et ce surtout dans le monde du travail. Or ces dames nous ont prouvé qu’elles savaient aussi être de très bons leaders, puisqu’en plus de devoir mettre en pratique toutes les qualités requises d’un bon manager, elles affrontent quotidiennement les regards et remarques persistantes de ces messieurs, dont certains sembleraient ne pas être encore tout à fait prêts à se faire diriger par une femme. Nous qui pensions que cela avait quelque chose d’excitant… Blagues à part, mesdames, si vous souhaitez vous lancer, mettez vos craintes de côté comme toutes celles l’ayant déjà fait avant vous. Vous êtes tout aussi légitime d’imposer votre autorité, le seul secret étant de vous en persuader vous-même. Les petits conseils que l’on peut vous donner, c’est de faire face à la critique et de l’accepter, car de ce côté, ça sera le même combat où que vous soyez. Si vous êtes nouvelle, n’hésitez pas à bien tâter le terrain concernant l’entreprise dans laquelle vous entrez, et de rencontrer vos collaborateurs qui deviendront votre seconde famille.
Le mot de la fin ira à la philosophe Beyoncé: «Who run the world…?»!