Google, géant parmi les géants du World Wide Web, a annoncé mercredi 17 février, l’introduction de 13 nouvelles langues, dont le luxembourgeois, dans son service de traduction baptisé Translate.

Une nouvelle enthousiasmante qui offre désormais la possibilité à une population multilingue, de répondre dans la langue nationale, pas toujours maîtrisée.

Le Luxembourg pris en compte

Aujourd’hui, Google explique que 103 langues sont disponibles via son service. Le système permet ainsi de «communiquer avec 99% de la population mondiale», explique la firme américaine dans son communiqué. Avec 400.000 individus dans la monde qui parlent actuellement le luxembourgeois, cette option n’est pas inutile, comme certaines mauvaises langues le prétendent. Il propose également le corse, le frison ou le xhosa, langue parlée par à peu près huit millions de personnes, principalement en Afrique du Sud. Les barrières linguistiques s’effondrent peu à peu grâce aux avancées de Google.

L’importance d’un petit pays

Bien sûr, Translate n’est pas le premier service à proposer des traductions en luxembourgeois sur le web. On peut noter l’existence de Dico.lu, Luxdico.com ou le Lëtzebuerger Online Dictionnaire. Le Luxembourg intéresse de plus en plus les multinationales du Net, pour ses atouts économiques et son importance dans le monde de la finance et du tertiaire. Ce qui explique le lancement de Youtube.lu ou l’arrivée de Google Street View sur notre territoire. Google est capable d’ajouter de nouvelles langues grâce à l’apprentissage automatique, au contenu en ligne disponible, au contenu sous licence disponible, ainsi qu’à la communauté Google Translate. A terme, il compte sur elle pour agrémenter la grammaire et le lexique luxembourgeois, afin d’améliorer le système de traduction.

Etienne Poiarez