Petit boudoir au sein du City Concorde, l’Institut Françoise est à l’image de sa fondatrice, madame Clément. Un temple de savoir et un repaire d’esthète. Depuis plus de 20 ans, Françoise Clément se démarque par son approche innovante et révolutionnaire de la beauté. Le 13 octobre, elle vous fera découvrir une toute nouvelle approche de la minceur, née de la rencontre avec l’ingénieur chimiste Nathalie Lesniak.

Une passion qui, depuis ses débuts, ne s’est jamais tarie. Rencontre avec une personnalité hors du commun.

Quand avez-vous ouvert l’Institut Françoise?

J’avais ouvert mon premier institut en 1974 – cela me semble si loin – à Arlon. Charmant hasard des rencontres, monsieur Bram souhaitait ouvrir un institut dans la seconde extension du City Concorde. J’avais 40 ans et cela m’est apparu comme un formidable défi. Et nous partagions tous deux la même vision. Je me suis lancée.

La même vision?

Oui, à l’époque (en 1996, ndlr.), il y avait encore peu assez d’instituts. Pour lui, comme pour moi, les salons d’esthétiques faisaient partie, pourtant, de la vie quotidienne, comme un service et non comme un cocon de luxe, pour une élite. A l’époque, c’était très novateur les instituts dans les galeries commerciales, il y en avait très peu, pourtant, il voyait cela comme une évidence. De mon côté, j’ai été charmée par le caractère atypique de la galerie du City Concorde, qui présente un côté intime, avec des petites allées, des alcôves. Cela a tout de suite très bien fonctionné.

Vous lancer dans un nouveau projet à 40 ans ne vous a pas effrayé?

Non, au contraire! Il n’y a pas d’âge pour se fixer de nouveaux challenges. Et je pense que, de toute manière, le projet porte en lui l’énergie dont on a besoin pour le réaliser. Simplement. Il suffit d’être dans l’énergie. Pour moi, c’était quitte ou double. Pour ce projet, j’ai investi tout ce que j’avais gagné avec mon premier institut. Mais j’y croyais. Et, surtout, je me suis donné les moyens pour réussir. S’il y a une part de chance, le travail demeure la condition sine qua non.

Être une femme a-t-il été un frein?

Absolument pas. Mais je suis dans un domaine très féminin, je reconnais. Au début, il y avait très peu d’hommes dans les instituts. Et j’ai dû essuyer quelques demandes plutôt tordues, comme des messages… disons intimes! Heureusement, depuis 1974, les mentalités ont évolué(rires)!

Et justement, travailler exclusivement avec des femmes n’est-il pas parfois difficile?

Vous savez, je suis fascinée par les femmes. Je trouve qu’elles ont quelque chose de magique. L’univers féminin est tellement riche, nous avons tellement de facettes, de rôles, de cartes à jouer… Quelles que soient notre classe sociale, notre profession… Je ne m’ennuie jamais.

Vous considérez-vous comme féministe?

Oui. Je lutte tout le temps. Et je prendrai toujours position pour les femmes, dans un conflit, par exemple.

Est-ce que cela se reflète dans votre façon d’appréhender de la beauté?

Je pense oui. J’ai toujours refusé les stéréotypes, d’aller dans une vision unique de la beauté. Chaque femme est unique. Je refuse de rentrer dans les normes, les standards. Toutes les femmes sont belles. Mon ambition est de les aider à accepter leur physique, en les invitant à changer ce qu’elles n’aiment pas. C’est pour cela que je choisis des soins efficaces, mais toujours non invasifs. On n’a pas besoin de se mutiler pour être belle. (sourire).

Après 40 années d’exercice, comment entretenez-vous cette passion?

Je trouve le corps humain fascinant. Et je pense que chaque personne mérite le meilleur. Nous ne sommes pas des machines, il faut prendre l’humain en compte. Chaque jour, je me lève avec l’envie, la motivation, le sourire de faire mon métier.

C’est ce qui vous pousse à toujours aller chercher de nouvelles marques, de nouvelles techniques?

Oui, je ne vends que des cosmétiques dont je connais les chefs de laboratoire. Je me déplace, je rencontre les gens. Je choisis aussi des produits qualitatifs, dont les matières premières correspondent à mon éthique. Chaque nouvelle marque que je propose est le fruit d’une rencontre, le plus souvent exceptionnelle. Le produit, comme l’humain. Et ça n’est pas toujours facile de vivre les choses avec tant de passion (rires)!

Gérer une société quand on est une femme, c’est…

Plus difficile, car nous sommes dans l’émotion. Et puis, il y a la projection sur la mauvaise mère, le côté ‘castrateur’ du chef. Ça n’est pas facile d’assumer ces deux facettes, pourtant, il le faut.

Votre plus beau succès?

M’être installée à Luxembourg. Ce pays est formidable. Quelle chance de pouvoir exercer ici.

Votre plus grand échec?

Des échecs, il y en a chaque jour. Pour autant, il faut se remettre en selle. Ne pas les percevoir comme la fin d’un projet, mais comme des choses à améliorer. L’échec est merveilleusement formateur. Si l’on ne connaît pas d’échec, on ne peut pas s’enraciner.

Quel conseil donneriez-vous aux femmes?

Se lancer, oser. Être dans l’énergie. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, le projet porte en lui l’énergie dont on a besoin pour le mener à bien. Et travailler. Le seul secret de la réussite est le travail. La chance, c’est la cerise sur le gâteau, le petit truc en plus. Si vous avez envie de vous lancer, foncez!

Quels sont vos projets ?

Vous savez, je suis toujours à la recherche d’innovations. Convaincue que la minceur est un concept qui doit s’approcher de vision globale et réfléchie, et que des soins esthétiques seuls ne peuvent pas tout régler, j’ai récemment fait une découverte formidable, en la personne de Nathalie Lesniak. Cette femme est ingénieur chimiste, coach de vie, praticienne en thérapies brèves, formée à l’institut des Neurosciences Appliquées, et m’a bluffée par son approche de la minceur. Convaincue que le cerveau doit être intégré à un programme minceur, elle a créé un accompagnement global, fondé sur les dernières découvertes en neurosciences, qui se veut magnifiquement humain, puissant et terriblement efficace. Je vous invite à venir le découvrir lors de la conférence qu’elle donnera le 13 octobre prochain.

Conférence « En route vers une plus belle version de vous-même », le 13 octobre, à 18h, à l’Institut Françoise, C.C. City Concorde, Bertrange.

www.institut-francoise.lu