Pour la troisième édition de son projet “Dior Lady Art”, la maison Dior a convié onze artistes originaires des quatre coins de la planète à réinterpréter son iconique sac “Lady Dior”. Un nouveau chapitre marqué par la volonté de Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de la marque française, de n’inviter que des femmes.
Né en 1995, le sac “Lady Dior”, baptisé en l’honneur de la princesse Diana qui le portera à de multiples reprises, connait un vif succès dès sa sortie. Symbolisant l’esprit de la maison française, le sac à main aux codes graphiques arbore la plupart du temps un motif cannage, clin d’oeil aux chaises Napoléon III sur lesquelles s’installaient les invités de Christian Dior lors de ses défilés. Plus de 20 ans plus tard, le sac est devenu une icône de la mode, mais aussi du savoir-faire français, avec un grand nombre de déclinaisons proposées.
Chaque année depuis 2016, la maison Dior invite des artistes à livrer leur propre interprétation de ce sac devenu mythique à travers le projet “Dior Lady Art”. D’abord ouverte aux artistes britanniques et américains, puis au monde entier, cette collaboration prend cette année une nouvelle tournure puisque onze artistes femmes ont été conviées à propulser le sac à main au rang d’objet d’art.
Feuilles d’or, chaînes, patchwork et hologramme
Onze femmes – artistes visuelles et contemporaines, photographes, peintres ou sculptrices – ont fait preuve d’inventivité et de savoir-faire pour transformer le sac “Lady Dior” en véritables oeuvres d’art. La maison française a donné carte blanche à Olga de Amaral (Colombie), Polly Apfelbaum (Etats-Unis), Burçak Bingöl (Turquie), Lee Bul (Corée), Isabelle Cornaro (France), Haruka Kojin (Japon), Li Shurui (Chine), Mickalene Thomas (Etats-Unis), Janaina Tschäpe (Etats-Unis), Morgane Tschiember (France) et Pae White (Etats-Unis).
Parmi les pièces phare, on peut noter la version brodée de feuilles de coton recouvertes à la main d’or 24 carats d’Olga de Amaral, le mini sac en velours noir brodé de chaînes d’Isabelle Cornaro, la déclinaison en tissu enduit embossé et imprimé effet hologramme de Li Shurui, ou encore le modèle en veau vernis noir brodé d’un patchwork multicolore de perles, de fils et d’organza de Mickalene Thomas.
Cette sélection créative, proposée en édition limitée, devrait une nouvelle fois faire l’objet d’une série d’événements organisée par la maison Dior.