C’est « pour sa contribution inestimable à la relation franco-luxembourgeoise et à la Francophonie » dira S.E. Claire Lignières-Counathe, que Bruno Theret vient de se voir remettre les insignes de Commandeur des Arts et Lettres.

Une prestigieuse distinction « d’autant plus précieuse qu’elle distingue un engagement culturel qui n’était pas mon projet de vie, mes études et mon parcours m’engageant ailleurs » affirma le récipiendaire. Il faut dire que cet élu des Français du Luxembourg et Président du Conseil Consulaire, co-gérant d’Agora, Président du Conseil Économique et Social de la Grande Région, est engagé sur tous les fronts. Mais jeudi soir c’est pour ses services à la langue et à la culture française qu’il était honoré. Et l’Ambassadrice de mettre en exergue l’aide précieuse de l’Association Victor Hugo que préside Bruno Théret.

Très nombreux sont les amis, d’hier et d’aujourd’hui, qui rallièrent les salons de la Résidence où se tenait la cérémonie. Le sénateur représentant les Français de l’étranger Olivier Cadix, l’ancien ambassadeur de France Bruno Perdu, la bourgmestre de Luxembourg Lydie Polfer étaient au premier rang de cette assistance composite où politiques, entrepreneurs, diplomates, professeurs et bien sûr acteurs culturels étaient au coude à coude.

L’Ambassadrice rappela les mérites du récipiendaire qui la remerciant, en associant à ses remerciements Bruno Perdu et l’ancien ambassaeur Jane Debenest qui vient de nous quitter, tint à souligner le rôle joué par tous ceux présents autour de lui, les citant avec émotion ou avec le sourire, concluant « oui, nous avons pu réaliser de belles choses grâce à ce partenariat public/privé que nous avons fait naître et avec la mobilisation de nos partenaires luxembourgeois, mais ce qui compte, c’est ce qui reste. » Et d’ajouter, « si je suis engagé dans tant d’associations c’est que je veux être un passeur, construire des ponts, jeter des passerelles, afin de provoquer des rencontres pour un mieux-être ensemble ». Puis de conclure en citant Victor Hugo « il faut relever l’esprit de l’homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand ».