Réunis dans la station suisse à l’occasion du 50 ème Forum économique mondial (WEF), les acteurs économiques et politiques ont pu assisté au discours de Greta Thunberg, icône mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique, qui a fustigé l’inaction des gouvernements et des entreprises face à la crise environnementale.

« Rien n’a été fait »

Alors que la jeune militante a reconnu que le sujet était dans l’actualité et d’ajouter un rien amère : « Je ne peux pas me plaindre de ne pas être écoutée. On m’écoute tout le temps », Greta Thunberg a déploré que « rien n’ait été fait » en matière d’environnement, et ce malgré les nombreuses promesses des gouvernements et des entreprises mondiales. Face à elle, Donald Trump dont le procès en destitution s’ouvre ce mardi 21 janvier à Washington, est resté fidèle à lui-même, arguant sur Twitter : « Nous sommes le NUMERO UN dans l’univers ». Lors d’une allocution très attendue, le Président américain est allé plus loin dans son discours climato-sceptique en pointant du doigt au passage, la militante de 17 ans : « Nous devons rejeter les éternels prophètes de malheurs et leurs prédictions de l’apoclypse ».

Les questions environnementales animent ce sommet international. Etudes et rapports convergent tous vers un même constat : l’urgence climatique et l’inaction des dirigeants mondiaux. Selon Greenpeace, les dix banques régulièrement présentes à Davos ont à elles seules financé le secteur des énergies fossiles à hauteur de 1000 milliards de dollars en trois ans.