Ana Link est fascinée par l’univers de la beauté depuis sa plus tendre enfance. Fonceuse et déterminée, elle a choisi de faire de sa passion son métier. A la tête de deux instituts, mère de famille, elle ne recule devant rien et mène tout de front, avec brio ! Nous l’avons rencontrée.
S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de votre parcours, ce serait ?
Il y a tant de choses ! Si je dois résumer, je dirais que j’ai la chance de faire un super métier, qui me passionne !
Avez-vous des regrets ?
Absolument aucun !
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer en tant qu’indépendante ?
Cela a toujours été une évidence. De même que le fait de travailler dans le secteur de la beauté. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu avoir ma propre société, et je savais que cela se ferait dans l’esthétique. Ensuite, je me suis donné les moyens d’y parvenir !
Comment arrivez-vous à vous démarquer dans un secteur aussi concurrentiel que l’esthétique ?
C’est vrai que la concurrence fait rage dans ce domaine d’activité. Mais, en fait, c’est très stimulant, car cela nous pousse à toujours aller de l’avant. Ainsi, je suis les tendances au plus près, pour toujours être à la pointe des dernières technologies, des innovations en matière de soin, de techniques. Je veux offrir à mes clientes ce qui existe de mieux en matière de beauté.
Être une femme quand on est cheffe d’entreprise : est-ce un atout ou un frein ?
Ni l’un ni l’autre. Je suis convaincue que le caractère importe plus que la question du sexe. Que l’on soit un homme ou une femme importe peu, tant que l’on a les compétences nécessaires pour accéder à un tel poste. En tous cas, cela ne m’a jamais posé de problème, et, surtout, je ne me suis jamais sentie inférieure aux hommes.
Existe-t-il un « management féminin » selon vous ?
Non, encore une fois, je vous répondrais que cela est une question de qualités, de savoir-faire et d’expérience et non de sexe.
De quelles qualités faut-il faire preuve pour être un bon chef d’entreprise ? Un bon manager ?
Garder les pieds sur terre est primordial. J’ai huit employés, et, même si je suis leur patronne, j’effectue les mêmes tâches qu’eux. Je ne veux pas faire de différence et « jouer au chef » en installant des distances ou une hiérarchie. Par exemple, elles m’appellent toutes par mon prénom. Faire preuve d’humilité et de respect est fondamental pour instaurer une bonne ambiance, nécessaire pour créer une bonne dynamique, un cercle vertueux. Des employés qui se sentent bien dans leur société se donnent à 2000%.
Ne travailler qu’avec des femmes, n’est-ce pas parfois délicat ?
Non, je ne trouve pas, mais je n’ai jamais travaillé avec des hommes.
Comment concilier vie professionnelle et vie personnelle lorsque l’on occupe un poste à responsabilités ?
Les femmes arrivent toujours à tout faire en même temps. C’est un don (rires) ! Personnellement, cela me demande de jongler souvent, c’est parfois très stressant, mais c’est la vie que j’ai choisie. Et je ne la changerais pour rien au monde !
Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui veulent se lancer dans l’aventure de l’entrepreunariat ?
Si l’envie est là, il faut foncer en mettant toutes les chances de son côté. Bien calculer les risques, mais il faut oser et y aller à fond !