Après une palette en 2013, la créatrice signe une collection complète, dans la lignée de celles réalisées précédemment par d’autres designers de mode, à l’instar d’Alber Elbaz, Anthony Vaccarello ou encore de Julie de Libran pour Sonia Rykiel.
Olympia Le-Tan a ainsi imaginé une gamme cute mais sophistiquée, néo-classique, mais edgy, à l’image de ce qui la lie avec la marque : un amour immodéré pour la couleur, une féminité totalement chic et une élégance parisienne résolument offbeat.
Think pink
Le must have de la collection ? La Palette d’Olympia, qui se compose de quatre ombres à paupières, qui déclinent le rose – sa couleur fétiche – sous toutes les coutures, dans un camaïeu allant du violet au carmin. Au centre, un blush rose baby doll, vif et lumineux, comme un coup de frais. Enfin, quatre lipsticks, allant du rose frais au lie-de-vin, dans un esprit fifty cher à la créatrice. À noter que toutes les teintes ont été choisies dans les archives de la maison, avant d’être retravaillées et actualisées par Olympa Le-Tan.
À l’image de ses sacs dont elle s’inspire, cette palette inédite, rose bien évidemment, sera parée de broderies – sa signature – et prendra les atours d’une couverture d’un livre vintage. Livre imaginaire, en l’occurrence… Olympia’s Wonderland, illustré par l’un des symboles forts de la maison, pourtant oublié : le Chérubin. Choisi en 1935 comme emblème de la maison par Armand Petitjean, il a ensuite été remplacé par la rose que l’on connaît aujourd’hui. Sous le coup de crayon d’Olympa Le-Tan, il renaît de ses cendres et se métamorphose en un ange mutin. La créatrice apposera également sa signature sur une édition limitée du nouveau mascara star de la maison – Monsieur Big, ainsi que sur le Cushion Highligter.