Avouez. Vous aussi, vous envoyez des screenshots des messages envoyés par votre ex (ou de vos matchs Tinder les plus incongrus) à vos potes ? (Nous, on le fait, on a même créé un groupe pour ça, ndlr.) Martin Bachelard a eu l’idée d’en faire un compte Instagram hilarant : Ex Relou.

Fort de son succès, il vient de publier son premier recueil du meilleur des pires textos envoyés par nos exs aux éditions JC Lattès.

On le confesse, nous avons été très surprises qu’un homme était derrière ce compte aussi facétieux que diabolique, qui comptabilise quelque 200 000 abonnés à l’heure où nous écrivons ces lignes. C’est à la suite d’une rupture qui ne s’est pas vraiment bien passée que le trentenaire a eu l’idée d’en faire un compte Instagram. La suite, vous la connaissez, sans doute (sinon, on vous invite à attraper votre smartphone pour le découvrir sans plus attendre) : épaulé de quatre de ses ami(e)s, il créé « Ex Relou » qui compile les pires messages d’amoureux éconduits, de plans d’un soir que l’on tente désespérément d’oublier, voire de targets jamais atteintes. De quoi dédramatiser le 90emessage de la soirée de votre ex-boyfriend ou vous rassurer (vous n’êtes pas la seule à envoyer des TDH (textos de la honte, ndlr.) à 5h du matin en rentrant du Saumur !

Vous doutez de l’authenticité de ces messages – assortis d’un petit commentaire plutôt cynique franchement bien senti – tellement atroces, désespérés, drôles, inquiétants* ? En professionnelles de l’investigation, nous avons envoyé un screenshot, qui a été publié : tout ce qui se trouve sur ce compte est malheureusement (ou heureusement) bien vrai !

Des perles immortalisées sur papier

Ces messages déjà anthologiques s’offrent à présent le luxe de passer à la postérité, dans un recueil de 72 pages, illustrées par Lucy Macaroni, aussi drôle et sarcastique que le compte Instagram.

Alors ?

« On est tout le relou de quelqu’un », a confié Martin Bachelard lors d’une interview. CQFD.

Ex Relou, vous avez un messagede Martin Bachelard et Lucy Macaroni, publié chez JC Lattès (72 p.)