Après avoir occupé la fonction de directrice de l’Hôtel Albert Premier, à Luxembourg-Ville, Violant Tarrach a fait route vers le sud pour prendre la direction de The Seven Hôtel, à Esch-sur-Alzette.

Une formidable aventure qu’elle évoque pour Femmes Magazine.

S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de votre parcours, ce serait ? 

Toutes les personnes que j’ai pu rencontrer, quels que soient leur âge, leur culture, leur parcours… Tous m’ont enrichie, tant au niveau personnel que professionnel.

Avez-vous des regrets ? 

Aucun ! Je suis très heureuse de faire ce métier.

Le secteur de l’Horeca est réputé pour être plutôt masculin. Cela ne vous a pas effrayé ? 

Bien sûr que non, les mentalités sont faites pour évoluer et les habitudes pour être bouleversées. 

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées au cours de votre carrière ? 

En ce qui concerne le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, notre plus grande ‘menace’ vient des sites de réservation où les clients peuvent également donner leur avis. La plupart sont avisés et critiques dans le bon sens du terme – nous pouvons toujours nous améliorer – mais ces sites servent également de défouloir à des personnes mal intentionnées qui sont méchantes gratuitement.

A titre personnel, réussir à concilier travail, famille et amis relève parfois de la mission… impossible (rires) !  

Quelle est votre plus belle victoire ? 

En tant que manager, le fait d’être parvenue à responsabiliser et fédérer mes collaborateurs. C’est une façon de faire qu’ils apprécient et ils me le rendent bien.

Le management est différent selon que l’on est un homme ou une femme ? 

Oui, je le pense. Les femmes doivent redoubler d’efforts pour faire leurs preuves et arriver au même point que les hommes. Ma chance a été que mon mari m’ait toujours soutenue, en tant que femme, mère et directrice. Il en va de même pour mes parents, Rolf et Maribel, qui ont toujours été de mon côté. Enfin, j’ai également eu la chance que mon patron, Daniel Schroeder, m’a toujours témoigné sa confiance, et ce depuis le premier jour. Il m’a aidé à progresser chaque jour davantage.

Quelles sont, selon vous, les qualités fondamentales pour être un bon manager ? 

Savoir écouter, déléguer, faire confiance à ses collaborateurs et avoir foi en soi-même. Être patient, avoir toujours envie d’avancer et de se dépasser.

Quels sont vos atouts ? 

Le sourire, l’enthousiasme, le dynamisme, la résolution des problèmes, la loyauté, la capacité d’adaptation.

Le secteur de l’hôtellerie-restauration est très concurentiel. Comment parvenez-vous à vous distinguer ? 

Grâce au sourire, au soin que nous portons au service. Notre personnel, toujours très motivé et passionné est aussi clairement l’une de nos valeurs-ajoutées.

Comment réussissez-vous à concilier vie perso et vie professionnelle ? 

Tout est question d’organisation. Savoir déléguer est également un atout. Savoir motiver son personnel est aussi important. 

Quels sont vos rituels lorsque vous travaillez ?

Ma première préoccupation est ma clientèle. Dès que j’arrive, je m’assire que tous sont satisfaits, qu’il n’y a aucun soucis. Je réponds à tous les emails, je parle avec les clients. Je checke les réservations, vérifie la mise en place du restaurant, jette un œil au planning. Tout doit être parfait.

Quels sont vos projets ? 

A court terme, faire avancer pour faire mener encore plus loinl’hôtel The Seven et le Restaurant Bosque FeVi. A long terme,je n’aipas encore réfléchi.Cela dit, mon mari déborde toujours d’idées…Jusqu’à présent, nous avons toujours travaillé ensemble… Nous verrons où tout cela nous mène.

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