Le congé paternité était passé de deux à dix jours en janvier 2018, les huit jours de différence étant pris en charge par le ministère du Travail. Un peu plus d’un an après la mise en place de cette mesure en faveur de l’égalité des chances et de la promotion de la vie familiale, l’actuel ministre du Travail, Dan Kersch, fait le point sur le dispositif au Luxembourg.

Ce sont près de 4500 demandes qui ont été induites depuis l’entrée en vigueur de la mesure. 2751 dossiers ont déjà été traités, ce qui représente un coût global de quelque 3.9 millions d’euros, mais, pour l’année 2018, les frais engendrés par le congé paternité devraient atteindre les 6 millions d’euros.

Pour autant 346 dossiers ont été refusés, parce que le dossier de demande de remboursement n’avait pas été déposé dans le délai imparti. Un point sur lequel le ministre LSAP a attiré l’attention, rappelant que lorsque le délai de cinq mois n’est pas respecté, il incombe à l’employeur « de financer l’intégralité des dix jours de congés. S’il ne le fait, il se retrouve dans l’illégalité. »

Pour rappel, le congé paternité est accordé pour toute naissance ou adoption d’un enfant de moins de 16 ans. Pour en profiter, le futur papa, lui, se doit de déposer sa demande de congé deux mois à l’avance, copie du certificat médical attestant de la date présumée de l’accouchement à l’appui.