Les protections périodiques, un luxe ?Apparement oui, en témoigne leur TVA à 17%. Le Planning Familial voit toujours rouge et entend faire entendre sa voix, afin que les tampons, serviettes et autres coupes menstruelles soient classés dans la catégorie des produits de nécessité, et voient ainsi leur TVA chuter à 3%.
Le planning familial voit toujours rouge et monte une nouvelle fois au créneau pour dénoncer le refus du gouvernement de classer les protections périodiques – tampons, serviettes hygiéniques et coupes menstruelles – dans les produits de première nécessité, quand ceux-ci sont encore taxés à 17%. Ce qui engendrerait une diminution de la TVA 3%, et donc du coût final de ces produits, qui, il est vrai, atteint des sommes exorbitantes en comparaison de nos produits voisins. En France par exemple, une boîte de tampon se monnaye entre deux et trois euros, contre le double dans les supermarchés du Grand-Duché.
Pourtant du doigt l’absurdité de ce refus, contre lequel il se bat depuis 2016, le Planning Familial précise « rappelons que le coca, les produits alimentaires pour animaux, les livres ou encore les journaux tombent eux dans la catégorie des produits taxés à 3% ».
Quand aux raisons qui motivent ce choix, elles demeurent obscures. Aucune raison valable n’a été évoquée, tout au plus, ” l’année dernière, lors d’une réponse parlementaire, le ministre des Finances a convenu de revoir à la baisse la taxe sur les protections périodiques si l’Europe prenait, en amont, cette décision”, précise Fatima Rougi, membre du conseil ‘administration, avant de déplorer que le sujet soit largement écarté des débats.
C’est pourquoi le Planning Familial prend le relais, afin de faire enfin bouger les choses et, surtout évoluer les mentalités, grâce toute une série de vidéos au sujet de la taxe tampon, dont la première a immédiatement créé le buzz sur les réseaux sociaux. Publiée le 25 mai dernier, elle a été visionnée plus de 50 000 fois. Avec cette série de vidéo, le Planning entend avant tout informer les gens : ” il n’y a aucune mention pourtant sur la TVA sur les boîtes des protections périodiques “, explique encore notre consoeur madame Rougi. ” En contient d’en parler, nous espérons faire avancer les choses, et rendre davantage de personnes sensibles à cette cause, qui n’est pas si absurde qu’il y paraît.”
C’est aujourd’hui que sort la seconde, que nous vous laissons découvrir, en vous invitant, vous aussi, à faire pression grâce au hashtag #NoTaxTampon.