Ce week-end, le Moulin de Kleinbettingen ouvrira ses portes au public. Son objectif? Faire tomber les a priori et démonter les images toutes faites que l’on peut se faire sur le métier de meunier au XXIe siècle.
C’est avec un diaporama fondé sur les idées reçues quant à la profession que Jean Muller débute son allocution, devant un parterre de journalistes, ses employés et quelques personnalités dont plusieurs élus, à l’instar du ministre de l’agriculture Fernand Entgen, du ministre de l’Economie Etienne Schneider et du bourgmestre de la ville de Steinfort, Jean-Marie Wirth.
Ni roue à eau ni ailes pour ce moulin, à Kleinbettingen, on a clairement franchi le cap de la modernité, avec des installations à la pointe de la technologie, hyper mécanisées, ce qui permet de gagner en qualité.
Un parti pris qui a porté ses fruits, puisque depuis 2007 – date de construction de ce tout nouveau moulin – le chiffre d’affaires n’a cessé de croître, pour atteindre les 47.5 millions d’euros l’an passé.
Il faut dire que la marque a su se détacher de l’image poussiéreuse et triste de ce produit ultra basique pour lui ouvrir de nouveaux horizons. Si le produit incontournable demeure la farine au kilo, le moulin a su innover avec le lancement de la gamme Farin’up, qui a su conquérir son public avec ses emballages propres et ultra pratiques – et qui permettent une meilleure conservation de la farine – et différent produits comme des farines spéciales ou des graines. D’ailleurs, la marque peut se vanter d’être à présent distribuée dans huit pays en Europe. En outre, sa gamme s’est récemment élargie avec des pâtes de desserts prêtes à l’emploi.
De grandes idées qui ont amené sans aucun doute de l’eau au moulin. Pourtant, ils ne se reposent pas sur leurs acquis et regardent déjà vers l’avenir. De nouvelles spécialités et variétés de graines sont prévues – la marque comptera alors près de 40 références –, ainsi qu’une certification bio, attendue d’ici à 2017.
Moulin de Kleinbettingen, Portes ouvertes les 17 et 18 septembre.
