Après avoir fait parler de lui au début de l’été avec ses «drapeaux du peuple», Jacques Schneider livre son projet de la rentrée « La paix, l’Europe et la sidérurgie » qui retrace à travers 100 oeuvres au format 50x50cm, un siècle d’histoire sidérurgique luxembourgeoise.
Cette nouvelle collection sera présentée par le biais d’une exposition numérique sur internet et par une présentation publique des oeuvres au Luxembourg, au Royaume de Belgique, en France, en Allemagne, au Royaume uni des Pays Bas et en Italie.
Pour réaliser ce nouveau projet, l’artiste a photographié il y a quelques mois une série d’images sur les sites d’ArcelorMittal Luxembourg. Quant aux autres, elles viennent de sa collection personnelle (Luxembourg, Allemagne, Belgique, France), des archives nationales et des archives de la Photothèque de la ville de Luxembourg. Partant de photos en noir et blanc, il les a alors rehaussé de traits de couleurs et de vernis, afin d’aboutir à une collection unique retraçant de manière contemporaine l’histoire entrelacée de l’industrie et de l’Europe.
«La Passion, l’amour du travail bien fait, l’envie d’excellence, voilà l’atavisme qui regroupe les Hommes qui ont fait l’industrie sidérurgique et qui ont façonné l’Europe. Mon arrière-arrière grand-père a photographié la construction des Hauts fourneaux sur le site de Belval. Aujourd’hui je fais comme lui en rajoutant quelques traits de couleurs… Chaque génération crée, s’inspire et imagine sur les bases du passé son futur» explique l’artiste qui souhaite, à travers cette nouvelle expo, présenter plusieurs aspects du monde industriel, la tradition, la technologie, l’idée de famille et de transmission de valeurs et d’un savoir faire unique, mais également la volonté des hommes de vivre en Paix et de promouvoir celle-ci avec l’union qui fut d’abord celle de la CECA puis de l’UE.
Ses 100 oeuvres sont visibles dans notre galerie ci-dessus.
Raphaël Ferber.