Après 26 ans dans la banque et des études en coaching à l’Université de Francfort, Rita Knott se consacre à aider les professionnels à s’épanouir dans leur travail. Malgré les défis, elle a su innover pour adapter son offre. Aujourd’hui, elle continue à proposer des services de coaching sur mesure, tout en privilégiant l’écoute et le bien-être de ses clients.

Quel a été votre objectif principal en créant ces trois sociétés ?

En 2008, après 26 ans dans le secteur bancaire où j’occupais le rôle de directrice des ressources humaines, j’étais très intéressée par l’idée de travailler dans le développement du personnel, surtout après mes études de coaching de 2003 à 2006 à l’Université de Francfort.

Pourquoi cette activité ?

J’aime bien créer un cadre sécurisant pour mes clients pour mieux se développer. Je trouve qu’il est important de se sentir bien au travail, puisque cette activité occupe une grande partie de notre vie.

Quel est votre stratégie de croissance à court terme ?

Je ne veux pas forcément envisager une croissance, mais continuer à améliorer mes services et projets actuels. Le mois prochain je soufflerais mes 65 bougies et j’espère pouvoir travailler encore une bonne dizaine d’années.

Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant qu’entrepreneuse ?

J’ai démarré mon activité à plein temps en printemps 2008. Peu après, en septembre 2008, il y avait déjà la crise financière qui m’empêchait de trouver des banques et autres acteurs dans le domaine financier que j’avais ciblés comme premiers clients. J’ai donc dû très vite innover par rapport à d’autres types de services et d’autres clients, aussi dans des régions en dehors du Luxembourg. Je pense qu’il est très important de pouvoir s’adapter aux besoins actuels du marché.

Quel est votre plus-value par rapport à la concurrence ?

Comme ancienne dirigeante et parlant 4 langues, j’ai heureusement toujours pu trouver assez de travail via les diverses services et programmes que j’ai créés.

Quels conseils pouvez-vous donner à quelqu’un qui voudrait se lancer dans la même activité ?

À vrai dire, aujourd’hui, je ne me lancerais plus avec des activités de coaching et de mentoring. Le nombre de coaches à Luxembourg ainsi que dans d’autres pays européens est trop important sur le marché aujourd’hui, et en même temps, les sociétés diminuent leurs investissements pour ce type d’accompagnement, aussi à cause des offres via l’intelligence artificielle. Donc il faut très bien savoir calculer avant de se lancer et surtout faire une vraie étude de marché afin de pouvoir estimer la rentabilité à long terme. Être passionné par une activité ne suffit pas pour pouvoir en vivre.

Dans un contexte économique plutôt difficile, il vaut mieux garder un emploi salarié. Pour moi, la création d’entreprise était la bonne décision à ce moment-là, mais je trouve que le marché aujourd’hui, surtout au Luxembourg, est déjà bien saturé…

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