Les différentes crises que nous traversons ont un impact sur l’organisation sociale et économique des pays, notamment dans le domaine du travail. C’est la conclusion d’une enquête réalisée par l’entreprise Kisi qui dresse un classement des villes du monde où l’on trouve le meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. L’étude a pris en compte des critères comme l’inflation liée à la guerre en Ukraine et les répercussions de la pandémie.

L’étude, qui identifie les villes du monde où l’on trouve le meilleur équilibre vie pro/vie perso repose sur l’analyse de trois catégories principales : l’intensité de travail, la société et les institutions et la qualité de vie urbaine. Plus d’une centaine de critères au total ont été pris en compte, notamment le déploiement du télétravail, le nombre de congés minimums pris et offerts, le temps de travail, le taux de chômage, mais aussi des critères plus larges comme le pouvoir d’achat, la qualité de l’air et la pratique d’activités physiques.

“Cette étude vise à aller au-delà des paramètres génériques tels que le coût de la vie, en examinant comment les conditions de travail et de vie ont évolué dans les villes mondiales pendant la pandémie, et maintenant dans le contexte de l’inflation croissante et de la guerre en Ukraine”, précise dans un communiqué l’entreprise Kisi, spécialisée dans les technologies d’accès mobile et qui a réalisé ce classement.

Helsinki détrônée

Avec 25 jours de vacances par an en moyenne et 707 jours de congé parental, la capitale norvégienne Oslo se hisse tout en haut du classement. Elle détrône ainsi Helsinki (3e place), qui figurait en première place du palmarès dans le classement 2021 réalisé par Kisi. La capitale suisse Berne arrive quant à elle en deuxième place.

Tout en bas de la liste, on retrouve Le Cap (Afrique du Sud), Dubaï (Émirats Arabes Unis) et Kuala Lumpur (Malaisie), soit les villes les moins bien classées de l’étude. Paris obtient la note globale de 28/100 et perd donc une place par rapport à l’année dernière (28e).

Dubaï, Hong Kong et Kuala Lumpur ont été identifiées comme les trois lieux de vie où les populations sont les plus surmenées, en opposition aux habitants d’Amsterdam, de Buenos Aires et de Sydney. Côté télétravail, c’est à Singapour que l’on trouve la plus grande proportion d’emplois pouvant être exercés à distance (52%). La capitale thaïlandaise Bangkok présente à l’inverse la part la plus faible (17%). 

L’enquête a été réalisée dans 49 villes du monde, ainsi que 51 villes des États-Unis. Les données de cette étude proviennent d’organisations internationales, de rapports d’ONG, d’ensembles de données en libre accès, d’enquêtes publiques et de plateformes de crowdsourcing.