La rencontre au Casino Luxembourg de deux artistes et de deux expositions – celle de Germaine Hoffmann au rez-de-chaussée et celle de Sophie Jung à l’étage – permet de découvrir les influences et affinités artistiques communes qui lient les deux femmes au-delà des générations qui les séparent. 

Depuis près de cinquante ans, l’artiste luxembourgeoise produit des œuvres qui naissent d’un besoin de créer et de réagir au monde qui l’entoure – qu’il soit de l’ordre de l’intime ou bien plus vaste. Ses collages et autres techniques mixtes sont une rencontre habile entre recherche, expérimentation et hasard. Des journaux récoltés et déchirés aux couleurs et vernis continuellement (re)travaillés, les éléments composant les œuvres de Germaine Hoffmann dégagent, une fois assemblés en une composition, une individualité et une intensité qui transpirent la soif de création et de connaissance propre à l’artiste. En s’émancipant dès ses débuts des tendances et des influences, Germaine Hoffmann permet à son œuvre de se mouvoir et de se déployer dans une contemporanéité perpétuelle. 

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