La collab’ pour laquelle le tout-Luxembourg va s’emballer ce printemps ? Sans hésiter celle qu’Extrabold vient de signer avec la marque américaine Obey.
Voilà bientôt 10 ans que la boutique s’est imposée à Luxembourg comme l’un des fiefs du streetwear. Bien avant que les marques issues de l’univers du skate ou du rap s’érigent en fashion statement, Extrabold avait affirmé sa singularité dans le paysage de la mode à Luxembourg, avec une sélection pointue et un parti pris affiché. Mainstream et fast fashion s’abtenir. Visionnaire, le concept store a flairé l’ère du streetwear qui affole la planète depuis deux ou trois saisons, surfe sur la vague et innove pour ouvrir la prochaine décennie qui s’offre à lui.
A sa tête, il y a Antoine Weber :
« Cela faisait plus de deux ans que l’on en parlait, sans que l’on ait jamais trouvé le temps pour se lancer. Obey est une marque avec laquelle je travaille depuis les débuts d’Extrabold et j’ai toujours eu d’excellente relation avec eux. Notre collaboration était parfaitement naturelle, en fait. »
Graphiste de formation, Antoine s’est chargé de dessiner le visuel. « L’idée était de jouer sur Iconface d ‘Obey, et de mêler les esprits de nos deux marques. J’ai repris le banner Extrabold, tout en utilisant la typo Obey. Quant au cœur, je l’ai choisi car c’est un symbole fort qui représente bien notre relation, le lien que nous unit. » Un visuel qui a d’ailleurs été adoubé par Shepard Fairey himself, créateur de la marque Obey, certes, mais surtout artiste graffeur. L’un des pionniers du mouvement street art. « C’est super gratifiant », avoue Antoine.
Un visuel qui sera donc appliqué sur les différentes pièces qui composeront la petite capsule, vendue uniquement à la boutique : un Coach jacket, un t-shirt et sa version manches longues, et une casquette « dad cap, grosse tendance du moment ».
Pour immortaliser la collection, Antoine est allé chercher Léa Giordano, qu’il a repérée lors de la dernière édition de Génération Art « Photo Edition ». «J’ai beaucoup aimé son travail, l’esprit qui s’en dégageait. Elle est sur la même longueur d’onde que moi. » De leur collaboration est ainsi née l’idée – audacieuse – de shooter à 4h du matin, ambiance cool et sortie de soirée, « qui colle bien à notre image et à celle de la marque, mais surtout un hommage au travail de street artist de Shepard Fairey, qui placardait des affiches durant la nuit. »
La boucle est bouclée ? Pas tout à fait puisqu’à l’occasion de cette collection, la boutique organisera une soirée début mai…
D’autres collabs sont d’ores et déjà prévues. On ne peut pas encore vous en dire plus et vous révéler les noms des marques streetwear ultra cool avec lesquelles Antoine est en pourparlers, mais on peut déjà vous dire qu’on est impatientes. (Un petit indice ? Gros, gros héritage des années 90’). Ah si, Extrabold et Komono planchent sur deux modèles de montres, qui seront dévoilées à la rentrée pour fêter les 10 ans de la boutique. On vous en reparle très vite !