Mercredi 1er juin, le Royal a donné sa première conférence de presse depuis les récents travaux. L’hôtel a subi une remise à neuf pour découvrir de nouveaux atours, flamboyants.

«Qu’est-ce que le luxe pour vous?» C’est en obtenant une réponse à sa question que Philippe Scheffer, le directeur général du Royal, a été conforté dans son idée. «Le luxe, c’est l’espace» lui avait-on répondu. L’hôtel a changé et on a pu s’en rendre compte aujourd’hui, mercredi 1er juin, en visitant ses nouveaux… espaces, justement. Pour réaliser les travaux de rénovation, Le Royal a fait appel à Adolfo Spigarelli, un architecte d’Esch-sur-Alzette «qui a le sens du volume» souligne Philippe Scheffer, visiblement conquis.

Et finalement, quel est le résultat? A l’arrivée, on découvre un nouvel espace cigares au cadre cosy, aux tons boisés, «à l’allure des bars anglais», dans lequel on a envie de prendre un peu de temps… Il y a aussi le nouveau restaurant, l’Amélys, qui a pris la place du «Jardin». Un nouveau nom puisant son identité dans le lys, emblème royal, et clin d’oeil à la princesse Amélie, très populaire auprès des Luxembourgeois, dont on retrouve la statue dans le parc situé à l’arrière de l’hôtel, d’ailleurs.

Et surtout, 170 chambres totalement rénovées avec douches à l’italienne, toilettes japonaises, un étage Privilège (le 6e) embelli avec terrasses privatives pour chaque junior suite. Le Piano Bar, lui, n’a gardé que son nom: Adolfo Spigarelli lui a apporté un nouveau souffle. Il n’y a que la carte que l’architecte n’a pas rénovée. Celle-ci a néanmoins été modifiée: «elle est beaucoup plus large et on laisse la liberté au client de composer son menu comme il le souhaite» note Philippe Scheffer. Et comme «on a un rôle d’ambassadeur des produits luxembourgeois», on retrouve bon nombre de plats typiques du pays à la carte. Le barman? Roll Leblanc, un puits de science qui te sort sans problème plus d’une centaine de cocktails. Royal.

 

Raphaël Ferber