En date du 13 juin, Claude Meisch a présenté les résultats de l’enquête consacrée aux NEET’s, ces jeunes inactifs, réalisée conjointement par le Service national de la jeunesse (SNJ), à l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS) et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER).
Depuis 2003, le décrochage scolaire est l’une des priorités du ministère de l’Education luxembourgeois. Dans la même lignée, le gouvernement s’est récemment intéressés aux jeunes inactifs – ou NEETS (Not in Employement, Education, or Training) – qui représentent 5.4% des jeunes luxembourgeois. Pour ce faire, le gouvernent a missionné le Service national de la jeunesse (SNJ), à l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS) et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER) afin qu’ils réalisent une enquête afin de mieux cerner et comprendre ce phénomène de société. Réalisé entre septembre 2011 et mars 2012, auprès de jeunes âgés de 16 à 24 ans, le sondage peut être considéré comme rassurant dans la mesure ou près de deux tiers des NEETs quittent ce statut pour retrouver le monde du travail (50% des personnes concernées) ou reprendre les chemins de l’école (14%). Quant aux causes de ce décrochage, elles sont multiples : il y a bien sûr le décrochage scolaire, qui triple le risque de devenir NEET, une mauvaise orientation, mais également des cause plus personnelles comme un environnement social et/ou familial défavorisé, voire la maladie. Afin d’y remédier, le ministre Claude Meisch entend renforcer les plans d’action pour lutter contre le décrochage scolaire, ce qui passe par plusieurs actions – dont la création prochaine de la création de quelque 350 postes ou la création de huit centre de compétences en psychopédagogie spécialisée, en passant par une valorisation des activités périscolaires – visant à améliorer le climat scolaire ou une meilleure prise en charge psycho-sociale des élèves.