Ouvert en 2003, à Bettembourg, Naturel Beauté a su se réinventer pour proposer une autre vision de la beauté, plus globale, qui prend en compte l’être humain dans son entièreté. À l’écoute de votre corps et de votre esprit, Antoinette et Mélanie, la mère et la fille, offrent un panel de prestations aussi diverses que relaxantes.

Comment s’est déroulé le lancement de Naturel Beauté ?

Notre institut Naturel Beauté s’est installé à Bettembourg, en octobre 2003. Il a été ouvert par ma maman, Antoinette. Je l’ai rejoint en 2005, à la suite de mes études, je suis titulaire d’un BTS Métiers de l’esthétique option management . Nous travaillons toujours en binôme. C’est une chance de pouvoir travailler en famille. Nous nous connaissons parfaitement ce qui créé une véritable symbiose entre nous, qui transparait dans la manière dont nous gérons l’institut.

Les offres dans le secteur de la beauté ne manquent pas et la concurrence fait souvent rage. Comment parvenez-vous à vous distinguer ?

Je suis formée en naturopathie, en PNL (programmation neuro-linguistique) et en hypnose. J’offre un service global. Je travaille autant sur l’intérieur que sur l’extérieur de la personne. C’est ce qui nous différencie d’un institut classique. Nous n’arrêtons pas notre expertise aux techniques de médecine esthétique, nous nous intéressons à la santé émotionnelle de nos clientes. Je propose ainsi des séances d’hypnose liées à la perte de poids. Je pratique la pose d’anneau gastrique hypnotique qui va réduire les quantités ingérées et leur fréquence. Je m’attache également à proposer un travail autour des émotions : le rapport à l’alimentation, les compulsions alimentaires. Le stress, l’anxiété, les émotions négatives conduisent souvent à la prise de poids.

Lorsque l’on est cheffe d’entreprise, le fait d’être une femme est-une force ou une faiblesse ?

C’est une force ! En tant que cheffe d’entreprise, nous avons plusieurs casquettes. Nous avons des missions très diverses qui vont au-delà de notre formation de base. C’est un poste qui demande une certaine flexibilité. Ce côté challengeant est très bénéfique et stimulant, d’un point de vue professionnel mais aussi personnel. Je ne suis pas qu’une esthéticienne, je dois aussi communiquer et faire de la comptabilité…

Comment parvenez-vous à jongler entre vie professionnelle et vie personnelle ?

Ce n’est pas tous les jours facile. Le week-end, j’essaye de prioriser les enfants et la famille. La semaine, je me concentre à 100 % sur le travail et l’activité.

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreunariat ?

Avant de se lancer à sa compte, dans le domaine de l’esthétique notamment, il est important de trouver un fil conducteur. C’est un milieu très diversifié, il faut donc personnaliser son offre en fonction de ses envies propres. Trouver un créneau qui correspond à nos valeurs et aux attentes de nos futures clientes est indispensable, sans quoi on aura tendance à proposer tout et n’importe quoi. Je pense aussi que l’on est plus à même d’aider la cliente, lorsque l’on croit nous-même à ce que l’on fait.

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