Six mois de travaux pour un full reboot… La reprise de l’hôtel mythique par Michel Reybier – précurseur d’une vision différente de l’hôtellerie avec les adresses La Réserve, Mama Shelter et plus récemment MOB Hôtels – marque le début d’une toute nouvelle histoire. Un concept avant-gardiste à Zermatt, destination montagne prestigieuse par excellence. Entretien avec la direction sur les dessous de ce projet pharaonique.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le projet de la reprise du Schweizerhof à Zermatt ?

Nous n’avions pas encore d’hôtel en pleine propriété en montagne. Une destination prestigieuse telle que Zermatt vient complémenter à merveille notre collection d’hôtels. Zermatt est également une destination prisée de personnes en quête de sensations fortes été comme hiver. Pas d’ostentation qui règne mais uniquement des échanges entre passionnés de montagne et d’air pur. Autant d’éléments qui correspondent à l’ADN de notre maison.

Pourquoi avoir pris le parti pris de tirer un trait sur le passé ?

« Le Schweizerhof Zermatt a fait table rase du passé pour imaginer l’art de vivre à la montagne d’aujourd’hui. » Nous ne souhaitons pas véritablement faire table rase, mais cet hôtel des années 80, idéalement situé, n’avait pas subi de rénovation majeure et nécessitait donc une réhabilitation de fond tout en préservant les fondamentaux et la notoriété du Schweizerhof Zermatt. Michel Reybier a pour habitude d’être pionnier dans tous ses concepts hôteliers et ne déroge ainsi pas à sa philosophie.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce qui attendra la clientèle de l’hôtel dès le 21 décembre ?

De la convivialité et de la générosité dans des espaces chics, contemporains. Le tout en ligne avec l’exigence de la destination Zermatt.

Quels sont les enjeux et défis actuels de l’hôtellerie de luxe ?

Si on parle de l’hôtellerie de Montagne, l’enjeu est de proposer l’excellence au niveau de notre offre produit et service tout en garantissant une expérience riche tant en émotion qu’en contenu. La durée moyenne de séjour étant plus élevée qu’en hôtellerie plus urbaine.

Luxembourg ne dispose que de très peu d’établissements de prestige, est-ce un marché qui vous séduirait ?

Nous n’avons pas de destination de prédilection mais nous sommes toujours à l’écoute d’opportunités et le Luxembourg en fait partie.