Pour le second show de l’histoire de la maison Messika à la Fashion Week de Paris, Valérie Messika avait choisi un décor brut et minéral. 29 silhouettes ont présenté la nouvelle collection de la marque, intitulée Beyond the light, largement inspirée du charme de l’Égypte antique.

Un show envoutant qui restera dans les annales. Le 29 septembre dernier, en clôture de la quatrième journée de la Fashion Week de Paris, Messika a présenté sa toute nouvelle collection, intitulée Beyond the light. Dans un bâtiment délabré à deux pas de la Place Vendôme, 29 silhouettes toutes ornées de parures en diamants absolument sublimes (et vêtues de tenues Adidas !) ont défilé, devant une foule subjuguée. Bijoux de nez, plastron hypnotique, chaînes de ventre, manchettes XXL… Les créations dévoilées par Messika ont révélé tout leur éclat.

Des invités prestigieux

Pour mettre en valeur ces sublimes pièces et incarner la collection, Valérie Messika avait réuni un casting cinq étoiles. Sur le podium, on retrouvait le top Taylor Hill (aux 20 millions d’abonnés sur Instagram), Cindy Bruna ou encore le danseur et mannequin Alton Mason (seul garçon présent sur le catwalk). Il y avait également Toni Garnn et la sublime Sabina Karlsson. Clou du spectacle, c’est Naomi Campbell qui a été choisie pour porter la pièce maîtresse de la collection Beyond the light. Vêtue d’un tailleur-pantalon noir et de sandales à talons aiguilles, elle arborait un collier et sa constellation de 15 pierres d’exception, de la ligne Akh-Ba-Ka. La pièce, sur laquelle trône un diamant de 33 carats, est un plastron audacieux tout en diamants et or blanc. Des diamants dont les 15 gemmes d’exceptions viennent d’une même pierre brute de 110 carats, découverte dans la mine de Lucara, au Botswana.

Beyond the light

Pour créer cette collection exceptionnelle, Valérie Messika s’est largement inspirée du charme de l’Égypte antique et de la force d’une Cléopâtre. La pièce maîtresse en est la parfaite illustration. « Je souhaitais me challenger en utilisant les 15 diamants dans une même parure. Il s’agit d’un réel défi de Haute Joaillerie. Toutes les pierres n’avaient pas la même taille ; certaines étaient très originales avec des formes plus fantaisies assez surprenantes. Mais parfois de l’imprévu, naissent les plus belles réalisations », conclut-elle.