Alors qu’il est déjà introduit chez nos voisins français et belges, le Grand-Duché réfléchit à introduire également ce mode de renseignements sur la qualité des aliments.

Le ministère de la Protection des consommateurs a décidé de consulter les différents acteurs de l’industrie alimentaire afin de réfléchir ensemble à l’opportunité d’intégrer ce système. Classés en cinq catégories, symbolisées par des lettres et des couleurs, les ingrédients et leur composition apparaissent plus lisibles pour le consommateur. Les différents producteurs allemands, français, belges et portugais ayant déjà adopté cette notation, les consommateurs luxembourgeois devraient de fait la retrouver dans les rayons de leur supermarché.

Toutefois, pour le moment, rien n’oblige les Etats-membres à adopter ce système de cotation. La réglementation en vigueur dans l’Union Européenne ne permet pas d’obliger les états mettre en place le système Nutri-Score, de même qu’aucune harmonisation n’est pour le moment envisagée.