Selon l’OCDE, différents facteurs écologiques seraient à revoir si le Luxembourg veut atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2 de 50 à 55% d’ici 2030.
Parmi eux, les émissions à effet de serre, dont le taux au Luxembourg est le plus élevé des 32 pays analysés pour cette étude. En cause notamment, les prix attractifs du diesel et de l’essence, qui, s’ils sont une bonne nouvelle pour l’économique luxembourgeoise, participent à l’émission de gaz à effet de serre. Ainsi, les chiffres de 2017 montrent un taux d’émission à effet de serre par habitant de 14,88 tonnes de CO2, tandis que la moyenne de l’OCDE est à 8,9. Par ailleurs, la pollution de l’air par les émissions d’oxyde d’azote est pointée du doigt, puisque la moyenne luxembourgeoise se situe neuf kilos au-dessus de celle de l’OCDE.
Enfin, la consommation de matières premières, ainsi que le taux d’urbanisation placent également le Luxembourg bien au-dessus de la moyenne de l’OCDE, avec respectivement 101,67 tonnes de matières premières consommées par personne, et 8,29% de la superficie du territoire recouverts par des bâtiments, contre une moyenne de 1,2%.