La crise de la pandémie Covid-19 impacte l’évolution de l’emploi salarié au 1er trimestre 2020, selon le dernier rapport émis par le Statec. La hausse au 1er trimestre s’est limitée à +0.3%, contre 0,8% au trimestre précédent. Alors que l’évolution de l’emploi salarié pendant les deux premiers mois de l’année 2020 était comparable à celle de l’année dernière, le confinement a freiné la progression de l’emploi.
L’administration et les autres services publics, ainsi que les activités de construction sont les branches les plus dynamiques. Pour la première, le développement favorable provient de l’administration centrale et de l’action sociale sans hébergement. Pour la deuxième, il est dû aux activités de construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels et des travaux de menuiserie. Ces activités ne seront touchées de plein fouets par le confinement que sur les deux dernières semaines de la période, ce qui peut expliquer cette évolution encore positive pour le premier trimestre.
En analysant les variations trimestrielles, une diminution du nombre de salariés est observées pour la branche “Activités spécialisées et services de soutien”, entre le dernier trimestre 12019 et le premier trimestre 2020. Dans cette branche, une forte baisse du nombre de salariés est observée pour les activités des agences de travail temporaire. Ces activités sont les premières à souffrir lorsqu’un crise économique se point à l’horizon.
Durant ce temps, le nombre de frontaliers n’a augmenté que de 0,2%, contre une progression de 0,1% au trimestre précédent. Le nombre de frontaliers venant de France et de Belgique a quasiment stagné au cours du premier trimestre 2020, alors que le flux de travailleurs nouveaux en provenance d’Allemagne a plus ou moins bien résisté. Parmi les résidents, le nombre de travailleurs issus de l’Union européenne a même légèrement diminué au premier trimestre 2020. En revanche, une variation trimestrielle de 0,7+ a été observée pour les travailleurs résidents luxembourgeois.
Communiqué de presse du STATEC
