Après la combinaison et le pantalon cargo, c’est au tour de la salopette de faire un comeback remarqué à l’approche de l’hiver. Sydney Sweeney, Camille Razat et Demi Moore l’ont déjà adoptée, tandis que les marques se succèdent pour proposer des modèles tour à tour casual, élégant, ou glamour. Initialement réservée aux ouvriers, la salopette se taille officiellement une place de choix dans la mode.

Avoir du style sans renoncer à un certain confort : une tendance née pendant la pandémie de Covid-19 qui subsiste à travers différents mouvements dans la mode. Après le sportswear, le streetwear, et les vêtements utilitaires, c’est au tour du workwear de s’imposer comme la tendance forte de l’hiver. Un phénomène qui se traduisait jusqu’alors par un boom des combinaisons, uniformes, et autres pantalons cargo, et qui se poursuit aujourd’hui avec l’avènement de la salopette, une pièce initialement pensée pour les travailleurs.

Si les enfants ont toujours profité du confort et de la praticité de la salopette, cette icône du dressing des ouvriers était jusqu’alors moins prisée par les adultes. Chose qui devrait prochainement changer grâce à un engouement sans précédent pour le workwear – comprendre les vêtements de travail – qui s’est notamment traduit ces dernières années par un retour sur le devant de la scène de deux marques centenaires : Dickies et Carhartt. Depuis plusieurs semaines, tout le monde s’y met, portant la salopette aux nues, des personnalités aux maisons de luxe en passant par une foule d’enseignes de prêt-à-porter.

Une pièce inclusive par essence

Il faut dire que la salopette n’a pas d’âge, ni morphologie, et moins encore de genre. Chose qui revêt une importance particulière à une époque où ces frontières tendent à s’estomper dans la mode, et qui place donc cette pièce iconique au centre de toutes les attentions. Et c’est sans compter, avantage non négligeable, sur son aspect pratique avec ses multiples poches à portée de main. La salopette correspond, en somme, à toutes les demandes et envies du moment. Raison pour laquelle stars, marques, et commun des mortels, s’apprête à la hisser au rang de star de leur dressing cette saison.

Certains n’ont d’ailleurs pas attendu l’hiver pour l’adopter, à l’image de Demi Moore qui n’est pas passée inaperçue à la rentrée, prenant la pose dans une salopette en denim avec un T-shirt ample. Une version qui a également séduit l’actrice Sydney Sweeney, passionnée de mécanique, qui n’hésite pas à l’exhiber lorsqu’elle s’attèle à réparer des voitures. En matière de street look, Blake Lively et Jennifer Lopez, décidément sur tous les fronts en matière de tendances, se sont elles aussi laissées happer par la salopette, quelles qu’en soient les déclinaisons, contribuant toujours plus à faire monter la tendance.

Mais contrairement aux idées reçues, la salopette ne se cantonne pas au travail manuel, ou au homewear, elle a également fait son apparition sur les podiums et les tapis rouges. La preuve avec Isabel Marant, qui n’a pas hésité à inclure un modèle dans sa collection automne-hiver 2022 : une version en cuir d’agneau, noir ou cognac, qui séduira sans peine les clients de la maison de luxe. Même engouement pour la salopette chez Gucci, qui a fait défiler des modèles sur des hommes et des femmes lors de la dernière fashion week consacrée à la saison printemps-été 2023.

La robe-salopette, l’alternative chic

Si la salopette semble avoir conquis nombre d’hommes et de femmes à travers le monde, une alternative encore plus chic fait déjà l’unanimité en France : la robe-salopette, vestige des années 1980 et 1990. La preuve avec Camille Razat, en robe-salopette pailletée, lors de la cérémonie de clôture de la 14e édition du Festival Lumière à Lyon, ou encore avec Marion Cotillard, en robe-salopette à fines rayures, au Festival International du Film de Marrakech. De quoi achever de vous convaincre d’adopter la salopette, robe ou pantalon, pour un look au sommet des tendances tout au long de la saison.