Crédit photo : @Groupe Printemps

Le groupe de grands magasins Printemps “prévoit la fermeture” de quatre magasins Printemps situés à Paris, Le Havre, Strasbourg et Metz, et de trois magasins Citadium (Paris, Toulon), dans le cadre d’un “plan de relance” visant à “assurer la pérennité de ses activités”, a-t-il annoncé mardi.

Le groupe français de grands magasins Printemps “prévoit la fermeture” de quatre magasins Printemps situés à Paris, Le Havre, Strasbourg et Metz, et de trois magasins Citadium (Paris, Toulon), dans le cadre d’un “plan de relance” visant à “assurer la pérennité de ses activités”, a-t-il annoncé mardi.

19 grands magasins et 3 000 employé.es

Le groupe, qui prévoit aussi “l’adaptation et la mutualisation de certaines fonctions support”, n’a pas précisé le nombre de postes menacés mais indiqué que sa priorité était “d’accompagner les salariés concernés par ce projet avec des mesures appropriées et personnalisées”. “Il fera également appel à un partenaire pour la recherche de repreneurs” des magasins.

Le groupe Printemps, fondé en 1865, et qui détient 19 grands magasins en France à son nom, ainsi que huit magasins Citadium, emploie quelque 3.000 personnes. “Depuis plusieurs années”, explique-t-il, il “évolue sur un marché structurellement difficile et détérioré par la succession de crises conjoncturelles (attentats, manifestations des gilets jaunes, grèves)”, sans même parler de l’épidémie de Covid-19 qui a réduit drastiquement les flux touristiques.

Il se dit “dans l’obligation de transformer son modèle pour arrêter les pertes, s’adapter aux exigences de marché et assurer sa pérennité sur le long terme”. Il entend notamment “renforcer la différenciation de son offre, “redévelopper son socle de clientèle”. Et prévoit 40 millions d’euros investis chaque année sur “les deux à trois prochaines années”.

Une nouvelle pourtant reçue comme un “cataclysme” par les 110 employé.es du magasin messin, dont la fermeture appauvrit encore un peu plus un centre-ville déserté par ses commerces.

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