La lumière décline et se fait douce et orangée, nos chères têtes blondes ont repris le chemin de l’école… La rentrée est bel et d’actualité. Le moment n’aurait donc pas être plus propice pour le Sofitel de lancer un tout nouveau concept avec la cheffe belge étoilée Isabelle Arpin. Sobrement baptisé « Le Goûter », cette initiative fait l’éloge du bon temps, nous replonge en enfance et nous réinvite aux plsiirs simples et gourmands. A cette époque chérie où me bonheur était simple comme une tartine beurrée parsemé de cacao.
A une époque où l’on ne jure plus que par l’heure sacrée de l’apéro et ses cocktails toujours plus sophistiqués, ou par les brunch healthy, avec leurs green juices et autres granola vegan, le parti pris est audacieux, mais va de pair avec une volonté la chaîne hôtelière de sortir des sentiers battus.
Rien d’étonnant, donc, à ce que ce projet se soit incarné entre les mains de la talentueuse, atypique et généreuse cheffe belge Isabelle Arpin (Wy By Bart de Pooter, Bruxelles), qui signe pour l’occasion des créations régressives à souhaites, gourmandes et originales.
Pour ce faire, elle a convoqué ses souvenirs nordistes d’enfance gourmands, ses petits madeleines de Proust bien à elle qui l’ont inspirée pour élaborer notamment une pâte à tartiner qui fleure bon la chicorée, dans laquelle on trempera de fondantes petites madeleines à la pâte de financier. Ajoutez-y de belles tranches de pain fraîchement grillé, une gaufre légère et croustillante, une onctueuse panna cota recouverte de biscuits spéculoos émiettés une moelleuse crème fouettée (à se damner) et de quelques friandises, le tout arrosé une boisson chaude – on ne saurait que vous recommander de choisir le chocolat chaud parfumé – et d’une boisson froide, et vous aurez l’équation gourmande parfaite, selon Isabelle Arpin, qui le transcende jusqu’à en faire un pur moment de délectation.
A noter que cette pause sucrée – à déguster dans les deux Sofitel luxembourgeois, mais également dans les deux établissements belges – met également à l’honneur des créations inédites des chefs pâtissiers en place dans les différentes maisons. Au Grand-Duché, Yannick Ferraton l’a donc étoffé d’un savoureux far breton aux pruneaux et d’une régressive crème chocolat blanc et vanille, dont les parfums sont une belle invitation aux voyages.
Ce généreux goûter, présenté dans un joli coffret, pour joindre le plaisir des yeux à celui de palais, sera servi entre 15h et 18h et vous coûtera la somme de 21 euros.