Une équipe de chercheurs de l’université a annoncé jeudi, une découverte d’un nouveau biomarqueur pour le cancer colorectal. Cette avancée pourrait améliorer les chances de survies ainsi que la thérapie des patients atteints.
Les biomarqueurs permettent de déterminer le diagnostic d’une maladie, connaître son stade et donc aider les médecins à traiter convenablement les personnes souffrantes. Ces indicateurs biologiques sont donc d’une aide précieuse et permettent de classer dans des groupes à risques « élevé » ou « faible ».
Les oncologues pourront alors choisir un parcours thérapeutiques approprié. Pour le cancer colorectal cette détection est primordial puisque les patients en stade II n’ont pas tous besoin d’une chimiothérapie. Mais il existe trop peu de marqueurs pronostiques pour ce cancer, encore aujourd’hui beaucoup de patients souffrent des effets secondaires du traitement sans pouvoir bénéficier de ses bienfaits.
Une molécule identifiée
C’est dans le cadre d’une étude soutenue par la Fondation Cancer et le Fonds National de la Recherche du Luxembourg qu’une équipe de chercheurs scientifiques a découvert ce nouveau biomarqueur du cancer colorectal. Tous issus du groupe Molecular Disease Mechanisms, au sein de l’Unité de recherche en sciences de la vie de l’Université du Luxembourg, ils ont identifié la protéine MYO5B comme marqueur pronostique potentiel. Issus de la famille de protéines myosines, elle est connue pour jouer un rôle décisif dans le trafic cellulaire et dans la polarisation des cellules.
Une étude sur les patients a révélé que la concentration de MYO5B diminue au fur et à mesure que la maladie progresse. Dans l’ensemble, cette découverte aidera à statuer sur l’avancée de la maladie chez les patients et en particulier les malades de stade II, pour un traitement correspondant.