A l’approche des fêtes de Pâques, oubliez toutes vos croyances au matière de produits cacaotés. Vous ne pensiez qu’il n’existait que trois couleurs de chocolat (quand bien même le chocolat blanc fait toujours débat). Il va falloir composer avec une quatrième variante : le Chocolat Ruby (rubis en français, ndlr.), le premier chocolat naturellement rose.
Créé en 2017 par la chocolaterie belge Barry Callebaut – qui a tout de même planché onze années durant sur le sujet – le Chocolat Ruby vient en effet d’être officiellement reconnu comme le quatrième type de chocolat au monde. Pour ce faire, les chocolatiers ont utilisé une fève d’un cacao spécial, sans ajouter aucun colorant ni arôme. Celui-ci baptisé Ruby donnera sa couleur et son nom à cette nouvelle gourmandise.
Verdict ?
Les réseaux sociaux se sont très vite emparés du phénomène, le Chocolat Ruby étant en effet parfaitement instagrammable ! A ce jour, le hashtag #rubychocolate affiche en effet pas moins de 30K au compteur, et il y a fort à parier que la tendance n’est pas prêt de s’essouffler à quinze jours à peine de la bombance de Pâques.
Mais on vous rassure, ce chocolat ne séduit pas que pas sa jolie apparence. En bouche, il présente en effet des notes singulières, totalement inédites par rapport à ses trois grands frères. Heureux hasard, il est très fruité et se caractérise par des notes subtilement acidulées de fruits rouges. Une saveur qui a d’ailleurs largement conquis chocolatiers, pâtissiers et foodistas. La très célèbre maison Leonidas a revisité sa praline star, le Manom, en remplaçant la crème au café par une crème au beurre élaborée à partir de chocolat Ruby. La marque KitKat, bien aguérie par le succès de sa déclinaison au thé matcha (qui arrive d’ailleurs en Europe, ndlr.) a également créé une variante au chocolat Ruby, hélas seulement pour le marché nippon. On avoue avoir également salivé devant les cookies fluffly de la boulangerie Chip, à New York ou les croissants au Chocoat Ruby de la Mie Pain, une boulangerie d’Hiroshima.