Dans l’optique de maintenir ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, le Grand-Duché prévoit une hausse du prix des carburants routiers.
Conscient des enjeux que représente la pollution atmosphérique et de l’importance d’atteindre ses objectifs en matière de réduction de CO2 et d’efficacité énergétique à l’horizon 2020, le comité ministériel (Economie, Finances, Environnement, Energie) commissionné pour suivre et analyser l’évolution des ventes de carburant et l’impact des mesures prises par le gouvernement, a défini des mesures qui visent à réduire de façon continue l’incidence des ventes de carburant sur le bilan carbone luxembourgeois.
Malgré une première hausse des taxes opérée en mai 2019, qui a permis de ralentir la tendance à la hausse « très prononcée », le prix du carburant reste bien en dessous de ses voisins. Lorsque l’on sait que les émissions de carbones sont comptabilisées dans le pays de vente du carburant, il s’agirait pour le Luxembourg de réduire cet écart de prix grâce à des « actions ciblées », notamment sur les exportations de carburant par camions en transit.
Dans les faits, de février à avril 2020, les taxes devraient ainsi augmenter entre 1 et 3 centimes pour l’essence et entre 3 et 5 centimes pour le diesel. Une façon pour le gouvernement, d’encourager les usagers à réduire le recours à leur véhicule personnel, qui s’accompagnera de la gratuité des transports ainsi que d’un investissement massif dans les transports publics.