Réchauffement climatique et empreinte carbone, le champagne n’échappe malheureusement pas aux questions environnementales. A l’occasion de la journée luxembourgeoise des vins de champagne qui se tenait lundi au Jardin d’Anaïs, le Comité Champagne est revenu sur les actions mises en place afin de concilier bulles et conscience écolo.
Si la région Champagne a vu ses températures augmenter en 30 ans de 1,1° Celsius, ses récoltes se portent au beau fixe. Ni le gel de printemps, ni la canicule d’été n’ont impacté les vendanges et préfigurent même une année 2019 de qualité.
Pourtant, conscient des enjeux que représente la préservation de l’environnement, le Comité Champagne a mis en place différentes actions techniques afin de réduire son impact. Ainsi, après une évaluation environnementale dès 2001 et un premier bilan carbone dressé en 2003, ce sont des plans eau, biodiversité et carbone qui ont été lancé entre 2004 et 2005. Des engagements explicites qui garantissent une démarche d’amélioration continue et un niveau d’exigence élevé.
De fait, bien loin de surfer sur le green washing marketing, le comité peut se targuer d’avoir mis en place des actions concrètes afin de mener ses objectifs à bien. 100% des eaux recyclées, -20% d’empreinte carbone, réduction de moitié de l’utilisation des produits phytosanitaires et 50% des intrants utilisés homologués bio, le champagne contribue à accélérer la transition écologique d’une région viticole dans son ensemble et bénéficie de fait d’une certification environnementale « Viticulture durable en Champagne ». De quoi apprécier encore un peu plus sa prochaine coupe.