Le Consumer Electronic Show, plus grand salon du monde dédié aux nouvelles technologies a débuté le mardi 9 janvier à Las Vegas. Comme à chaque édition la soirée « Unveiled » permet aux médias de d’avoir un avant-goût de l’avant-garde du salon.

L’une des start-up est Ujet, société fondée au Luxembourg en 2015. Le produit présenté est un scooter électrique, qu’il est possible de contrôler grâce à une application mobile, pour la localisation de l’appareil, le déverrouillage à distance, etc. L’entreprise basée au Grand-Duché garantie une autonomie pouvant aller jusqu’à 150 km et un vitesse maximale de 45 km/h. Le véhicule sera sur le marché cette année. La firme recherche actuellement des partenaires pour l’assister dans la distribution des machines électriques.

Cependant la technologie a un prix, comptez au moins 8 000 euros pour vous l’offrir. Un tarif élevé puisque les premiers prix du secteur commencent à 1 900 euros, avec le constructeur allemand UNU qui cartonne à Paris.

La qualité de l’air au Luxembourg

Les scooters électriques Ujet permettent de diminuer la pollution à petite échelle et fluidifient les déplacements lors de bouchons, bête noire des Luxembourgeois. La ville de Luxembourg participe à un plan de la qualité de l’air depuis décembre 2010. Leur zone d’étude s’étend de la capitale à des communes limitrophes et mesure en permanence cette qualité avec l’Administration de l’Environnement au Centre-Ville et à Bonnevoie. La capitale a acquis sa propre station de mesure semi-mobile qui permet de détecter ce poison invisible. À titre d’exemple, les résultats d’un instrument de mesure situé à Hamilius démontrent que les valeurs limites de concentration en NO2 explosent chaque année, se situant à chaque fois au-dessus de la moyenne annuelle depuis 2003. Le dioxyde d’azote a bien évidemment des conséquences négatives sur les poumons et sur le système respiratoire.

Afin d’améliorer l’air, la ville de Luxembourg insiste sur le développement de la mobilité douce, de voitures hybrides et la modernisation des transports en commun. Depuis février 2017, la capitale est équipée de bus hydrides électriques, qui permettent 75% de rejet en moins.

Léa Di Michele