Parce qu’elle voulait créer la crèche dont elle rauraît rêvé pour ses enfants, Aurélie Vrancken a opéré un virage professionnel à 180°C pour ouvrir sa crèche à Belvaux : Les Petits Dinosaures. Si le parcours a été semé d’embûches, elle n’a pas pour autant baissé les bras et revient sur son parcours.

S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de votre parcours, ce serait…

Le changement de carrière professionnelle, qui me procure un épanouissement professionnel à 100% !

Si vous pouviez revenir en arrière, changeriez-vous quelque chose ?

Absolument rien !

Devenir cheffe d’entreprise était-il une vocation ? 

Absolument ! J’ai grandi aux côtés d’un papa très actif professionnellement, et son parcours m’a très clairement inspirée. J’ai voulu suivre son exemple.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées en créant votre société ? De quels soutiens avez-vous bénéficiés ?

La première difficulté a été d’obtenir un financement auprès des banques : cela a véritablement été compliqué, et j’ai voulu baisser les bras plusieurs fois. Mais mon mari m’a beaucoup soutenue et convaincue de ne rien lâcher.Mon projet professionnel étant fondé sur la construction d’une crèche et d’un foyer de jour, la route a été longue pour obtenir le permis de construire puis pour suivre le chantier. Fort heureusement, j’ai bénéficié d’un réel soutien de mon entourage

Le secteur de la petite enfance est très concurentiel. Quelles sont vos meilleures armes pour vous démarque de vos concurrents ?

Je vous répondrais très simplement : ne pas transiger sur la qualité, être présente au quotidien pour soutenir mes équipes pédagogiques, répondre à leurs besoins et veuillez au respect des procédures.

Qu’est-ce qui vous a guidée dans le choix de votre projet pédagogique pour votre crèche ? 

J’ai fait la crèche et le foyer de jour que j’aurais rêvé pour mes propres enfants. Mon expérience et mes attentes ont été mon fil rouge tout au long de la construction du projet.

Manager diffère-t-on selon que l’on est un homme ou une femme ?

Non, je ne pense pas. Nous raisonnons tous de la même façon, au final.

Quelles sont les qualités d’un bon manager ? Et d’un bon chef d’entreprise ?

Un bon manager est celui  qui est avant tout sur le terrain et qui sait communiquer, déléguer, prendre des risques et motiver ses équipes. Un bon chef d’entreprise doit être une personne exigeante, pour elle-même comme pour ses collaborateurs. L’un ne va pas sans l’autre.

Quelles sont les qualités et compétences requises pour travailler dans le secteur de la petite enfance ?

Aimer les enfants (rires) ! Je dirais aimer le contact humain de manière générale (sourire).

Est-il nécessaire d’appartenir à un réseau pour booster sa carrière ?

Si cela n’est pas impératif, je dois reconnaître que c’est souvent d’une grande aide !

Comment parvenez-vous à jongler avec vie professionnelle et vie privée ?

il n’est pas toujours aisé de concilier vie privée et vie professionnelle, lorsque l’on dirige une équipe, il faut être disponible sept jours/7. Ce n’est qu’avec le temps que l’on parvient à prendre du recul  et que l’on s’oblige à préserver sa vie privée et sa vie familliale.

Avez-vous dû faire des sacrifices pour réussir ?

Le plus gros a été d’être moins disponible pour mes propres enfants

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Se lancer dans l’entrepreneuriat est un vrai marathon, mais si on aime relever les défis, il ne faut pas hésiter. A partir du moment où votre objectif est bien défini, qu’il est réaliste, que votre étude de marché démontre la faisabilité du projet, que vous être bien entourée et que vous êtes pleine d’énergie, il faut y foncer !