Alors que la mort de George Floyd a suscité la colère et l’indignation à travers les États-Unis et au-delà, ce sont tous les privilèges et le système d’oppression systémique qui se voient remis en cause à travers le mouvement #BlackLivesMatter, symbole de la lutte antiraciste. 

Pour aller plus loin et parce que la déconstruction de nos acquis, la conscientisation et l’éducation sont des outils et des armes aussi puissantes qu’indispensables, voici quatre femmes à suivre pour mieux comprendre les ressorts du mouvement afro-féministe.

Roxane Gay 

Professeure d’université, éditrice et autrice, Roxane Gay est notamment connue pour son engagement pour les droits des femmes et particulièrement, des femmes noires. Dans son essai le plus connu, Bad Feminist, elle questionne les rapports au genre, à la sexualité et à la race et relate les difficultés, les doutes et les interrogations qui façonnent sa vie et nourrissent sa réflexion. Une réflexion qu’elle prolonge par ailleurs sur son compte Instagram ainsi qu’au sein d’articles publiés sur le New-York Times.

https://www.instagram.com/p/CA0zg6cpiBY/

Adeline Rapon 

Bien loin de l’image de l’influenceuse qui se limiterait à des posts promotionnels, vides de sens, Adeline Rapon s’engage et met son feed Instagram au service de la cause. Pédagogue et ultra documentée, grâce à ses post aussi esthétiques qu’engagés, elle ouvre le débat.

https://www.instagram.com/p/CA3MzvDpONH/

Jennifer Padjemi 

A l’œuvre derrière le podcast Miroir Miroir, dans lequel elle questionnait notre rapport au corps à travers différents prismes, Jennifer Padjemi est également la créatrice de la newsletter engagée Whatsgood, qu’elle pilote avec sa consoeur, Melody Thomas.  De son compte Instagram à son fil Twitter, la journaliste pose un regard toujours affuté, critique et pertinent sur l’actualité.

A retrouver sur : @WhatsGoodOfficiel et @padjemisme

https://www.binge.audio/beaute-colonisee-corps-domestiques/

Amandine Gay 

Se revendiquant « afro-féministe, anticapitaliste, antiraciste, pansexuelle, agnostique, pro-choix, body positive, afro-punk », Amandine Gay commence à réaliser son documentaire Ouvrir la voix en 2014, après une carrière de comédienne durant laquelle on la cantonnait à des rôles stéréotypés. De là née son envie de devenir réalisatrice pour donner la parole aux femmes noires dans une société qui, trop souvent, les opprime. Avec Ouvrir la voix, elle dresse un « portrait politique des femmes noires d’Europe, qui révèle la complexité et la multiplicité de (leurs) vies et de (leurs identités) ». 

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