C’est une maison chargée d’histoire que l’équipe du Zanzen vient d’investir, afin d’en écrire un nouveau chapitre. L’iconique restaurant du Pulvermuhl prend ainsi un nouveau départ entre leurs mains, tout en conservant un peu des influences italiennes qui avaient fait sa renommée.

La demeure classée au patrimoine de la Ville de Luxembourg abrite désormais une vaste salle très claire et lumineuse, qui fait la part belle au bois blanc, auquel s’associent d’énormes et étincelants lustres vintages pour lui conférer une atmosphère résolument chic et élégante. Le confort n’a pas pour autant cédé sa place, et s’illustre dans de vastes banquettes moelleuses recouvertes de plaids, de petits fauteuils douillets. Pour un peu, on se laisserait à qualifier les lieux de hygge, tant on s’y sent comme à la maison, avec toutes ces bougies disséminées çà et là, qui réchauffent l’ambiance. Bref, on s’y sent vraiment bien. Autres commodités appréciées, deux belles terrasses nichées dans la roche, pensées en profiter aussi bien l’été que l’hiver et un Salon des Arômes : soit une pièce entièrement consacrée au plaisir du cigares qui séduira les aficionados de l’exercice.

Des classiques et plus encore !

Pour élaborer sa carte, le chef est aller puiser dans les cuisines italiennes et méditerranéennes, auxquelles il a ajouté sa touche toute personnelle. On aime l’idée des petits choses goûteux à partager, pour l’apéro ou un dîner convivial, à l’instar de la mortadelle, servie grillée à la straciatella, de la friture d’éperlan ou des planchettes. Le poulpe est émincé en carpaccio et relevé de fenouil et d’agrumes, les raviolis sont parfumés aux aubergines et à la scarmozza tandis que le risotto associe mascarpone et légumes. On a également adoré l’idée de revisiter les régressives coquillettes jambon-emmenthal, ici sublimées par le parfum enivrant du caviar de la truffe noire, mais on se laissera également tenter par des suggestions plus traditionnelles comme un burger, un tartare de boeuf, un tataki de thon rouge ou au saumon à la plancha… suffisamment généreux et bien maîtrisés pour qu’ils aient besoin d’autres fioritures. Du côté des desserts, entre la cassata à la sicilienne glacée et son coulis de framboises, le mille-feuilles aux fraises à la crème pâtissière et le moelleux au chocolat et confiture d’été à l’orange, le plus dur sera encore de choisir.

On aime également la formule Business Lunch – de 15.50 euros à 29 euros, en fonction des plats choisis – renouvelée chaque semaine, en fonction des saisons et des produits du marché, qui offre la possibilité de mesurer l’inventivité du chef.

La Villa, 5 rue de Pulvermuhl, Luxembourg, www.lavilla.lu