La Maison Messika signe une collection de haute joaillerie exceptionnelle, autour d’un diamant brut de 110 carats issu de la mine réputée de Lucara au Botswana. Valérie Messika s’est inspirée de l’Égypte pour créer Beyond The Light, composée de 5 sets dont la pièce phare est un collier avec un diamant de 33 carats.

C’est une première pour Messika qui écrit là un nouveau chapitre de son histoire en signant ses débuts dans l’univers des bruts de taille. La Maison de joaillerie et de haute joaillerie s’est offert un diamant brut de 110 carats issu de la mine réputée de Lucara au Botswana. Cette gemme exceptionnelle a été acquise juste avant le confinement de 2020, par le diamantaire André Messika et son fils Ilan (CEO de la compagnie). De ce diamant brut est née une famille de 15 pierres taillées, dont l’exceptionnel 33 carats. La collection Beyond The Light se compose ainsi de 5 sets.

Valérie Messika et son équipe ont donc dû rivaliser d’ingéniosité et relever de nombreux défis. Comme l’explique Nicolas Lodolo, responsable de l’atelier Messika, le premier challenge « était d’associer entre elles toutes les différentes pierres du 110 carats brut en sublimant leur éclat, sans les dénaturer. » Cette famille de diamants d’une pureté exceptionnelle présente en effet pour certains, des tailles très singulières, aux facettes très sharp. L’autre challenge était de concevoir une pièce tout en mouvement, la plus légère et aérienne possible. Un enjeu de taille, qui se joue au moment de la conception des mécanismes et des emmaillements. « L’idée était de rendre la pièce presque vivante » précise Nicolas Lodolo. Ces innovations subliment ainsi le tombé du collier, pour un porté unique.

Valérie Messika s’est largement inspirée du charme de l’Égypte antique et de la force d’une Cléopâtre pour créer cette collection subjuguante. La pièce maîtresse en est la parfaite illustration. Le collier, sur lequel trône un diamant de 33 carats, est un plastron audacieux tout en diamants et or blanc. « Je souhaitais me challenger en utilisant les 15 diamants dans une même parure. Il s’agit d’un réel dé de Haute Joaillerie. Toutes les pierres n’avaient pas la même taille ; certaines étaient très originales avec des formes plus fantaisies assez surprenantes. Mais parfois de l’imprévu, naissent les plus belles réalisations », conclut-elle.