Au sein de la Cour Carré du Louvre, le directeur artistique de Louis Vuitton a livré hier une nouvelle collection, comme un hommage au Paris de la Belle Époque.

 

C’est devant un mur digital qui dominait l’espace fait de bois – recyclé – et avec le clip de l’artiste Sophie « It’s Okay To Cry », que les silhouettes imaginées par Nicolas Quesquière se sont succédées hier lors du défilé Vuitton. Nostalgique d’une époque où l’élégance des dandys côtoyait le protocole vestimentaire de rigueur, le créateur signe ici une collection pop et contrastée, où se mêlent couleurs franches et imprimés délicats. La fluidité d’une blouse se glisse ainsi dans une jupe en cuir à la coupe racée, gimmick du créateur. Les cheveux se portent lâches et flous, comme un clin d’œil aux belles de l’époque, symboles d’une iconographie.

Et si Paris ne cesse d’inspirer les créateurs pour l’été prochain, Nicolas Guesquière en livre sa propre interprétation, et propose une collection empreinte de romantisme. Une façon aussi d’évoquer l’histoire de la maison française, fondée en 1854, dans un Paris vivace, où tout n’était qu’enchantement.

Petite fierté nationale, on notera également la présence sur le catwalk de la mannequin luxembourgeoise Caroline Reuters.

 

 

Helena Coupette

Crédit photo : @DR