Un très bon système de santé, une bonne référence pour accoucher… mais aussi l’un des plus gros pollueurs. Le Grand-Duché arrive directement 11e place du classement des automobilistes les plus pollueurs, selon une étude réalisée par TheEcoExperts fondée sur des chiffres de l’European Environment Agency.

Le Luxembourg polluerait plus que ses voisins Belges, Français et Allemands. Si le pays effleure le top 10, la Belgique, la France et l’Allemagne se classe respectivement à la 15e, 16 et 17e place. Réalisé sur 25 pays d’Europe, ce rapport repose sur quatre critères : l’âge moyen des véhicules, le nombre de véhicule pour 1000 habitants, le pourcentage à carburant alternatif et la pollution de l’air ambiante. En ce qui concerne la République Tchèque, TheEcoExperts indique “Non seulement ils ont le 6e nombre le plus faible de véhicules à carburant alternatif (0,7%), mais leurs voitures sont aussi la 6e plus vieille en moyenne avec 14,5 ans. Il n’est donc pas surprenant que ce pays d’Europe centrale ait la troisième plus forte pollution atmosphérique enregistrée sur le continent”. Les automobilistes les plus toxiques des 25 pays traités sont les Tchèques, suivis des Polonais puis des Estoniens. Les pays qui comptabilisent les meilleurs élèves sont la Suède, l’Irlande et la Finlande. “Les automobilistes en Suède sont les plus soucieux de l’environnement, avec le deuxième plus grand nombre de véhicules à carburant de remplacement (7,0%) et la plus faible pollution de l’air ambiant enregistrée.”

Pour rappel, le Luxembourg a dominé de 2005 à 2014 le classement européen du nombre de voitures possédés pour 1000 habitants. Détrôné par Malte en 2015 : l’île recensait en effet 775 véhicules pour 1000 habitants et le Grand-Duché 745 pour le même nombre.

Les chiffres de la pollution

Des statistiques de L‘Organisation mondiale de la Santé publiées fin 2016 révèlent les conséquences néfastes de la pollution pour l’être humain, mais également pour la nature. Le rapport se fonde sur quelque 3000 lieux à travers le monde en 2014. Il ne résulte que 92% de la pollution mondiale, soit plus de neuf personnes sur dix, vit dans des endroits où l’air est trop pollué. Par trop pollué, l’OMS entend que certains lieux ont un niveau de qualités de l’air dépassant les limites fixées par l’organisation.

Environ 3 millions de décès par an seraient liés à l’exposition de l’air ambiant extérieur. Selon la Banque Mondiale, il y en aurait 5,5 millions. Des morts prématurées, résultat de maladies respiratoires, les maladies cardiaques ou des accidents vasculaires.