Dimanche 20 mars s’est tenu le concours national des jeunes chercheurs au Forum Geesseknäppchen. Au total ce sont 18 projets qui ont été présentés par des jeunes âgés entre 11 et 21 ans.

Ce sont tous types de projets qui étaient présentés ce dimanche, à l’occasion du concours Jonk Fuerscher. Parmi les candidats figuraient des élèves scolarisés au Luxembourg, mais aussi des jeunes venus du monde entier pour exposer des projets déjà récompensés dans leur pays d’origine. Le concours a opposé de nombreux projets d’avenir sur des domaines variés. On compte notamment le moteur électromagnétique de Tom et Sam qui est contrôlé par un ordinateur ou encore l’étude d’Andy sur la variation de la masse du fer selon l’oxydation. Plus loin on découvre le travail de Camille, une Belgo-Malgache de l’École européenne, qui a étudié «l’effet Mozart» en faisant réaliser des sudoku aux passants avec des symphonies du compositeur. Les visiteurs pouvaient également être pris pour cobayes comme lors du projet de Luca et Camille âgés de 12 ans qui ont réalisé des tests en mesurant les pulsations cardiaques des témoins afin de mesurer les effets des plantes médicinales qui sont présentées comme une bonne alternative aux médicaments.

Le but de ce concours est de montrer que la science est accessible à tous et qu’elle constitue l’avenir. Nos enfants sont les futurs chercheurs de demain et il est important de leur donner l’amour de la recherche scientifique. Marie Deneux, directrice de la fondation Jeunes scientifiques affirmait «la recherche ne se fait pas que dans les universités, mais aussi dans les entreprises. Cela permet aussi d’amener des jeunes vers ce secteur. En participant au concours, ils réalisent des choses qu’ils n’apprennent pas à l’école». C’est un concours qui se veut des plus pédagogiques puisqu’ on nous démontre que la science a encore un bel avenir devant elle et que la passion doit se transmettre.

Or celle-ci n’est pas présente qu’à l’école et doit être davantage sollicitée par le biais de concours de ce genre. Les jeunes chercheurs semblent avoir compris les enjeux et sont aptes à créer, gérer et présenter un projet de qualité.

 

Caroline Pelletier.

 

Crédit photo: DR.