Les premières phases de test des nouveaux radars automatiques ont débuté hier matin, au Schlammesté, entre 10h et 12h et continueront tout le mois de février.

Les premières amendes tomberont à partir du 16 mars prochain. Au total, ce sont 20 radars fixes et six radars mobiles qui vont voir le jour sur nos routes.

Gare à la vitesse

Ce matin-là, tous les véhicules qui roulaient au-delà de 60 km/h au Schlammesté ont été flashés. Pourtant, la zone est limitée à 70 km/h. En fait, ce sont les derniers paramètres des machines qui sont réalisés en flashant les automobilistes dépassant 60 km/h. Pour le moment, les équipes des Ponts et Chaussées travaillent sur le calibrage et l’encryptage des données. Actuellement, 10 radars sont testés et d’ici fin avril, 10 autres seront installés sur les axes jugés les plus dangereux. Ils mesureront la vitesse dans les deux sens de circulation. A cela s’ajoute 6 radars mobiles, qui seront transportés par des Citroën Berlingo blanche,  les nouvelles voitures banalisées des policiers. Ces outils dernier cri sont équipés d’une technologie laser qui permet d’obtenir l’excès de vitesse au kilomètre/heure près.

Les sanctions

Une marge de tolérance de 3 km/h sera effective jusqu’à 100 km/h. Au-delà, elle sera de 3%. De 74 et 93 km/h, les amendes envoyées automatiquement par la poste, seront de 49 euros. De 94 km/h à 109 km/h, le conducteur payera 145 euros et perdra 2 points sur son permis de conduire. Vous disposez alors de 45 jours pour payer ou contester, via un formulaire est automatiquement envoyé avec le constat d’infraction. Les frontaliers auront un peu plus de temps, puisqu’ils disposeront d’un mois en plus. Au-dessus de 110 km/h, un procès-verbal lui sera envoyé et ce sera au juge de choisir le montant de l’amende et la durée de l’invalidité du permis.

Etienne Poiarez