Ils étaient deux pétionnaires à venir soutenir leur projet, ce mardi, devant la Chambre des Députés. Malgré leurs arguments, Denny Kanizsa et Tom Mehlen n’ont pas réussi à convaincre les députés du bien-fondé d’une semaine de congés supplémentaire pour tous les salariés.

Les deux jeunes hommes – ragaillardis par leur pétition qui avait fait grand bruit – ont avant tout appuyé leur argumentaire sur les conséquences que pourrait avoir une telle mesure sur la santé des employés. Diminution du stress au travail, prévention des burn-out, amélioration de la vie familiale… Des arguments fondés, mais pour lesquels une augmentation du nombre de jours de congés annuels (de 25 actuellement à 30 jours, ndlr.) n’est pas la solution. Nombreux sont en effet les députés à souligner les salariés bénéficiant déjà de plus de 25 jours de congés payés annuels (grâce aux conventions collectives) n’échappaient pas à ces maux, et qu’une meilleure organisation du temps de travail et davantage de flexibilités étaient des solutions à privilégier en premier lieu. Un avis partagé par le ministre du Travail Nicolas Schmit, qui a confié à nos confrères du Wort que «dans certains secteurs les salariés ont déjà plus de 30 jours de congés payés. Et malgré cela nombre d’entre eux souffrent de stress et de fatigue. La question ne se limite pas à 25, 30 ou 35 jours de congés par an. Mais c’est davantage une question d’intensité de travail.» Avant d’ajouter: «C’est une question complexe».