GIOACHINO ROSSINI (1792-1868)
OPÉRA-BOUFFE EN DEUX ACTES LIVRET DE CESARE STERBINI
CRÉÉ LE 20 FÉVRIER 1816 AU TEATRO ARGENTINA À ROME
En italien, avec surtitres en français & allemand

Le Barbier de Séville figure dans le «Top 10» des opéras les plus produits et les plus représentés à travers le monde. À juste titre.

Pour son livret réjouissant d’abord, adapté d’une pièce de théâtre de Beaumarchais. Le Comte Almaviva est amoureux de la belle et jeune Rosina, cloîtrée par son tuteur Bartolo. Figaro, le barbier, l’homme à tout manigancer, s’en mêle. Et l’intrigue de galoper, Figaro-ci, Figaro-la, de rebondir de coup de théâtre en coup de théâtre, de quiproquo en quiproquo.

Mais c’est la musique qui emporte la mise, orchestrale et vocale. Et pourtant, c’est en treize jours que Rossini la compose! Pour cela, une fois de plus, il recycle quelques-unes de ses partitions, mais ce ne sont jamais de simples copier-coller; toujours, il retravaille et l’ensemble qui en résulte est magnifiquement homogène. Encore faut-il concrétiser pareil feu d’artifice.

Laurent Pelly met en scène cette comédie en musique. Il s’est imposé au théâtre comme à l’opéra, et particulièrement dans des productions qui exigent prestissimo et crescendo (rappelons que Rossini fut appelé «Il Signor Crescendo»). Une distribution très prometteuse et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg seront stimulés par un Jérémie Rhorer dont on connaît la précision, la vitalité et la générosité de sa direction.